Fleury-la-Rivière
Fleury-la-Rivière est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est. GéographieSituationGéologieLa cave aux coquillages est une salle où toutes sortes de spécimens de l'ère lutécienne sont rassemblés, un lieu qui permet de proposer une explication générale de l'évolution de la vie sur Terre pour situer la période qui concerne Fleury-la-Rivière, il y a 45 millions d'années, le Lutécien. De cette période, il reste une multitude de coquillages dont les imposants campaniles, des coquillages en forme de cône longs de 40 à 60 cm que l'on peut admirer dans la cave aux coquillages. Une visite guidée longue d'une heure et demie à 12° propose à la fois de découvrir le site brut avec les coquillages soudés au sable calcaire, mais aussi des sites nettoyés comme la fameuse plage qui met en évidence une multitude de campaniles giganteums, perchés à un mètre de hauteur. Cette visite peu connue du grand public montre des fossiles marins en très grand nombre dans le sol de la Marne, région proche d'Épernay. Elle permet de constater que tous ces fossiles sont identiques à ceux d'aujourd'hui, c'est-à-dire qu'ils n'ont pratiquement pas évolué malgré leurs 45 millions d'années affichés. HydrographieLa commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ru de Brunet, le Fossé 01 de Malpaire, le ru de la Mesle et le ru des Charmes[1],[Carte 1]. ClimatEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[3]. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 761 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chambrecy-Civc », sur la commune de Chambrecy à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le [Note 2],[5],[6]. Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8]. UrbanismeTypologieAu , Fleury-la-Rivière est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12]. Occupation des solsL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,7 %), cultures permanentes (29,3 %), terres arables (17,8 %), prairies (11,2 %), zones urbanisées (4,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2]. ToponymieLe nom de la localité est attesté sous les formes « In quadam villa, in Remensi comitatu sita, cui est vocabulum Floriacus » (866) ; Flouri (1225) ; Flori (1230) ; Floreyum (1303-1312) ; Floreium in Riparia (1346) ; Fleury-sur-Marne (1580) ; Flory-en-la-Rivière-de-Marne (1676)[14]. La commune n'a pas de rivière sur son territoire. Le déterminant -la-Riviére s’explique par le passé économique du territoire. Auparavant, les vignerons du village produisaient essentiellement du vin rouge qui était descendu en fûts jusqu’à la rivière Marne. Ces fûts étaient transportés par voie fluviale jusqu’aux consommateurs parisiens. HistoirePolitique et administrationDémographieL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21]. En 2022, la commune comptait 520 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2016 (Marne : −1,19 %, France hors Mayotte : +2,11 %). Lieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Sur Fleury-la-Rivière, on peut trouver l'école Daniel-Vauthier, la mairie, l'église. Par un diplôme du 20 juin 867, Charles le Chauve donna à l'abbaye de Saint-Maur-les-Fossés, pour la dédommager des dévastations des Normands, certains biens in quadam villa in Remensi comitatu sita, qui est vocabulum Floriacus. Il faut, pour traduire ce nom, se prononcer entre Fleury-la-Rivière (Marne, arr. d'Épernay, canton de Dormans) et le Petit-Fleury, autrefois Fleury-la-Montagne (comm. de Sermiers, même départem.). Mais le doute n'est pas permis : c'est de Fleury-la-Rivière qu'il est question ; en effet ce village est une des très rares paroisses de l'ancien diocèse de Reims dont l'église est sous l'invocation de saint Maur, et il est vraisemblable que ce vocable est dû à la possession de Fleury par les religieux de Saint-Maur-les-Fossés[24].
Voir aussiArticles connexesLien externeNotes et référencesNotes
Cartes
Références
|