En 1719, les Français réussirent à prendre Pensacola. Ils conservèrent Pensacola officiellement jusqu'en 1722, mais n'abandonnèrent définitivement le lieu qu'en 1726.
L'Espagne offrant des conditions avantageuses à l'acquisition de terres en Floride, elle attira un nombre important de colons provenant des tout jeunes États-Unis. Il y eut plusieurs disputes territoriales entre les Américains et l'Espagne, dont quelques-unes se soldèrent par des opérations militaires. Une armée américaine, commandée par Andrew Jackson, envahit la Floride orientale lors de la première guerre séminole. Les troupes prirent Saint Marks le puis Pensacola le de la même année.
Traité
Le secrétaire d'ÉtatJohn Quincy Adams définit la position américaine concernant cette invasion, comme due à l'incapacité de l'Espagne de contrôler les Séminoles, rompant ainsi les termes du traité de Madrid de 1795[1]. L'Espagne, face à l'impossibilité matérielle d'assumer ses devoirs gouvernementaux et militaires sur la Floride (étant devenu indépendant), la céda aux États-Unis par le traité d'Adams-Onís, signé en 1819 et ratifié en 1821.