Au , Fontaine-Chalendray est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[1].
Elle est située hors unité urbaine[2] et hors attraction des villes[3],[4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (68,7 %), zones agricoles hétérogènes (18,8 %), forêts (12,4 %)[5]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Antenne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2019[8],[6].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[9].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 74,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 195 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 175 sont en aléa moyen ou fort, soit 90 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[10],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[11].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[6].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[12].
Toponymie
Le nom de Fontaine-Chalendray proviendrait du mot latin Fons/Fortis, signifiant "Source", ainsi que de Calendriacum / Villa Calendrii, le nom d’un domaine gallo-romain qui se serait situé sur une partie du bourg actuel. Le village se serait donc développé autour du domaine de Calendrius, un riche propriétaire terrien. Ce que les romains appelaient Villa constituait en fait une exploitation agricole avec la maison de maître, les logements des ouvriers et les bâtiments agricoles. Les ouvriers logeaient dans des bâtiments dont la réunion formait un village et qui prenait, le plus souvent, le nom du domaine.
Une autre hypothèse est émise quant à l'origine du nom. Le nom de Fontaine-Chalendray proviendrait de l'association des mots Fontaine et Chalendre, ancien nom donné à la rivière appelée aujourd'hui l'Antenne. C'est en effet à Fontaine-Chalendray que cette dernière prend sa source[13].
(Donc, de temps très anciens — les vicomtes d'Au(l)nay remontent à l'époque carolingienne — jusque dans la 1re moitié du XIXe siècle, la terre de Fontaine-Chalendray appartint à la même famille en lignée féminine).
Ainsi, l'état des paroisses de 1686 nous dit que mademoiselle de Fesnelon en était la dame, et que maintenant le marquis de Laval est le seigneur de la paroisse de Fontaine-Challandray qui produit surtout de la vigne et des céréales, et que le bois est au seigneur[15].
Fénelon serait passé par le village de Fontaine-Chalendray et aurait officié en sa chapelle.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].
Église Notre-Dame-de-l'Assomption. Cette église romane était la chapelle du château aujourd'hui disparu. La façade occidentale est limitée par deux contreforts plats. En son milieu, le portail est à trois voussures. Au-dessus de la porte, sont représentés les douze apôtres assis. Leur tête a été brisée. Le chevet rectangulaire, scandé de grandes arcatures, est remarquable par la qualité de ses proportions. L'église a été rénovée en 2009. Les vitraux sont pour certains d'époque et d'autres contemporains. Cette église est inscrite au monuments historiques depuis 1992.
Motte médiévale.
Puits anciens.
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Les voussures du portail.
Le monument aux morts placé à côté de l'église.
Le carrefour du souvenir en mémoire des morts d'Afrique du Nord.
Patrimoine culturel
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Personnalités liées à la commune
L'abbé Mulot qui par ses écrits a transmis des pages de l'histoire du village.
Écartelé : aux 1er et 4e d'argent à quatre burelles d'azur, aux 2e et 3e de gueules au croissant d'argent.
Détails
Adopté par la municipalité.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.