Il est tour à tour maçon, peintre, menuisier, livreur, chauffeur de maître, écrivain, démarcheur, cover boy, étudiant en médecine, titulaire d’un DEUG de philosophie en cours du soir, assistant sur des plateaux de cinéma, étudiant en art dramatique au cours Simon, militaire.
Fonctions journalistiques
Il débute comme journaliste au Quotidien de Paris.
En juillet 1978, il entre au Nouvel Observateur où il s’occupe du guide « Rendez-vous de L’Obs » aux côtés de Walter Lewino. Il devient rédacteur en chef du Nouvel Observateur. Il crée l'Obs de Paris, et cofonde Télé-Obs.
Amoureux des bons restaurants, de bons vins, il est critique gastronomique sous le nom de Jules Magret, puis chronique télé, littéraire et sportif au Figaro, au Figaro Madame et à Paris Match.
En 2021, il reçoit le prix Michel-Déon pour l'ensemble de son œuvre[3].
Romancier
Il est l'auteur d'une vingtaine de romans, dont La Vénus aux fleurs, prix Paul-Léautaud, La Femme aux cheveux rouges, prix Jean Freustié et prix Exbrayat, Les Amis de Céleste, prix Joseph Delteil, Cosette et Marius, Le Roman de la Bourgogne, dans la collection de Vladimir Fedorovski, puis Les Moustaches de Staline, prix Cabourg du roman.
En 1975, il publie La Fête océane aux Éditions Saint-Germain-des-Prés.
En septembre 2016, il publie un roman sur son père, Poupe, dans lequel il exprime l'admiration qu'il ressentait pour celui-ci[4].
Le procès des descendants de Victor Hugo
Des descendants de Victor Hugo, notamment Pierre Hugo, l’arrière-arrière-petit-fils de l'écrivain, ont engagé une action en justice contre François Cérésa pour ses deux livres Cosette, ou le temps des illusions et Marius ou le fugitif, édités par Plon au début des années 2000. Ces romans donnent une suite à l'œuvre, essentiellement fondée sur ses adaptations télévisuelles. Il s'agissait donc de dénoncer ce qui semblait une trahison du chef-d'œuvre littéraire de Victor Hugo sur certains points du récit original. Il convient de préciser que l'ouvrage en question était une commande de l'éditeur Plon, qui voulait profiter de la notoriété de l'ouvrage initial de l'auteur des Misérables, et non pas une initiative personnelle de François Céresa[5],[6]. Le droit moral est invoqué par les descendants de Victor Hugo. C'est la liberté d'expression qui, après sept ans de procès, l'emporte.
Ouvrages
Le Cimetière des grands enfants, J.-C. Lattès, 1983.
L'Arlequin des jours meilleurs, J.-C. Lattès, 1984.