Il a fait partie du groupe des personnalités chargé par la Commission européenne de créer le programme européen de recherche de sécurité (PERS), de la Commission internationale pour les Balkans[3], du comité de pilotage du Livre Blanc gouvernemental La France face au terrorisme[4], de la Commission du Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale (Livres blancs de 2008 et 2013), de la Commission internationale sur la non-prolifération et le désarmement nucléaires (ICNND). Il appartient à la Global Commission for Post-Pandemic Policy créée après l'apparition de la Covid 19[5]
François Heisbourg est directeur de l'International Institute for Strategic Studies (IISS) (un think-tank britannique spécialisé dans les conflits internationaux) de 1987 à 1992, puis il devient en septembre 2001 président du conseil de l'IISS, responsable de la due diligence intellectuelle et du travail stratégique de mise en réseau[6] jusqu'en 2018[7]. En automne des années 2015, 2016 et 2017, il a été Richard von Weizsäcker Fellow dans le cadre de la Bosch Academy à Berlin[8]. En janvier 2019[7], il est nommé conseiller pour l’Europe de l'IISS.[source secondaire nécessaire]
Dans le cadre de la polémique sur les armes de destruction massive irakiennes, il est critiqué pour avoir affirmé dans Le Monde du , au lendemain de la publication par l'IISS du dossier Iraq's Weapons of Mass Destruction: A Net Assessment[9], que « les armes biologiques et chimiques existent bel et bien »[10]. Le rapport de l'IISS, largement diffusé et présenté par François Heisbourg lui-même, notamment à Bruxelles où l'IISS a une forte audience, et à une période particulièrement critique dans le débat international, sera utilisé par Tony Blair, mais aussi par l'administration américaine pour justifier la guerre d'Irak[11].
De plus, le 17 septembre 2002, François Heisbourg explique que « la France, quant à elle, ne pourra pas, au moment de passer au vote, conduire une politique différente de celle de la majorité du Conseil, c'est-à-dire de celle des États-Unis »[12]. François Heisbourg s'est cependant clairement élevé, dans un deuxième temps, contre la guerre d'Irak avant que celle-ci n'ait commencé[13].
Positionnement politique
En 2016-17, lors de la campagne présidentielle, François Heisbourg participe à l'équipe du candidat Emmanuel Macron à partir de l'été 2016 et fait partie du groupe d'experts qui conseillent le président de la République sur les questions de défense[14]. Il fait partie des 60 diplomates qui ont signé une tribune en soutien à ce dernier[15].