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Dès les années 1960, dans le giron de la société de production France Sagittaire Films, Francette Marquis produit, co-produit et réalise principalement des films documentaires de court-métrage avec une prédominance pour les sujets touristiques, économiques, environnementaux et écologiques. La saveur « bio » de ses films, caractérisée par cette sensibilité tournée vers l'environnement, place la réalisatrice dans un discours qu'on peut qualifier de précurseur pour l'époque.
Tourné à Bonifacio et à Corte, le court-métrage En passant... par la Corse[3] (1969) se présente comme une carte postale expédiée de l'Île de Beauté vers le continent. Sur des commentaires et des arrangements musicaux de l'ethnomusicologueFélix Quilici[4], on y croise la Chorale Corse A Cirnea[5] qui interprète des chants traditionnels du répertoire vocal corse en s'accompagnant d'authentiques instruments locaux. Le film, aux couleurs chatoyantes (grâce au chef-opérateurArthur Raimondo), est un voyage musical, chanté et historique qui met en valeur le caractère patrimonial de l'île.
En 1970, le film Les chances de l'Alsace interroge la crise du système industriel que traverse la région Alsace à cette époque. À travers repérages et rencontres, la réalisatrice constate cependant que la région regorge de ressources aussi bien humaines que naturelles. Ce qui explique finalement les « chances » du titre.
À la croisée des chemins[6] (1974) offre une réflexion sur la surexploitation des ressources naturelles par l'homme. Si les lois fondamentales de l'équilibre naturel ne sont plus respectées, si la biodiversité est mise en danger, si les principes d'adaptabilité et d'interdépendance sont ignorés, l'homme ne se dirige-t-il pas vers un anti-progrès ? Comment gérer la démographie galopante et la répartition des ressources pour y faire face ? Le niveau de vie s'accroît d'un côté, mais les inégalités et le gaspillage ne s'accentuent-ils pas de l'autre ? C'est donc après avoir posé ces questions que le film nous situe « à la croisée des chemins » et nous exhorte à une prise de conscience écologique afin d'opérer une mutation grâce à laquelle science et technologie puissent progresser vers un avenir plus respectueux de l'environnement pour notre bien-être à tous.
S'intéressant toujours aux déséquilibres environnementaux, Quand, à la terre, les eaux se mêlent...[7] (1977) aborde cette fois le problème de la surexploitation de l'eau. Après avoir fait le tour des régions de France où dominent les milieux humides (Camargue, Marais Poitevin, etc.), la réalisatrice appelle à la sauvegarde des réserves d'eau et aux moyens à mettre en œuvre pour assurer la pérennité de cette ressource essentielle à l'écologie, aussi bien qu'à l'économie.
↑ a et bFrancette Marquis et Association pour la diffusion de la pensée française, « Energie-- vie », France Sagittaire Films, (consulté le ).
↑Électricité de France, « Archives EDF » [PDF], sur archives.edf.com, (consulté le ), « 24 », « 38 », « 120 », « 223 ».
↑(en) British Film Institute, « Donnez-moi la Terre », sur bfi.org (consulté le ).
↑Francette Marquis et Jean Hamon, L'électricité pour la vie, France Sagittaire Films (prod.) [Électricité de France. Médiathèque [distrib.], (lire en ligne)