Après la guerre, il s'engage chez les chrétiens démocrates de la CDU-CSU, devient journaliste et éditorialiste dans plusieurs titres de la presse allemande (Münchner Abendzeitung, Deutsche Woche, Tageszeitung ou « tz »), avant d'animer quelques émissions à la radio bavaroise Bayerischen Rundfunk, puis les informations locales en 1975.
De 1975 à 1981, il est président de l'Union des journalistes bavarois (Bayerischer Journalisten-Verband), et membre du conseil de la presse allemande (Deutscher Presserat). En 1981, à la suite de la publication de Ich war dabei (J'en étais), il est accusé de minimiser les crimes du régime nazi, ce que la justice ne retiendra pas. Il doit en revanche démissionner de plusieurs de ses fonctions médiatiques, dont la présidence de l'Union des journalistes bavarois.
À la suite d'une scission avec la CDU-CSU, il est l'un des cofondateurs du parti nationaliste allemand Die Republikaner en 1983. Il en est le président jusqu'en 1990, date à laquelle il démissionne de son poste pour « laisser la place aux jeunes ». Élu député au Parlement européen de 1989 avec 7 % des voix, il est vice-président du Groupe technique des droites européennes entre 1989 et 1990. Il quitte le Parlement européen en 1994.
Il est en 1997 l'auteur d'une biographie partisane[réf. nécessaire] sur Jean-Marie Le Pen, Le Pen, der Rebell (Le Pen, le rebelle), et assiste à sa conférence du 5 décembre 1997 à Munich. Il est candidat au Bundestag en 1998 sous la liste Deutsche Volksunion et écrit alors pour le journal nationaliste Deutsche Nationalzeitung. En 2001, Franz Schönhuber écrit avec Horst MahlerSchluss mit dem deutschen Selbsthass (En finir avec la haine de soi allemande), où il fustige la « repentance » et la « haine populaire de la nation allemande ».
Le 13 février 2005, Franz Schönhuber organise avec Udo Voigt, Holger Apfel et Gerhard Frey un rassemblement de 5 000 personnes à Dresde pour commémorer 60 ans après le bombardement de Dresde. Il est investi candidat à Dresde par le NPD pour les élections fédérales du 2 octobre 2005, et obtient 2,4 % des voix.
Ich war dabei, 1982 (réactualisé en 1983 puis 1988)
Freunde in der Not, 1983
Macht, 1985
Trotz allem Deutschland, 1987
In Acht und Bann, 1995
Die verbogene Gesellschaft, 1996
Le Pen, der Rebell, 1997
Europas Patrioten, 2000
Schluss mit deutschem Selbsthass: Plädoyers für ein anderes Deutschland (avec Hörst Mahler), 2001
Welche Chance hat die Rechte?, 2002
Der missbrauchte Patriotismus in Deutschland und Europa, 2004
Die Volksverdummer, 2005
Notes et références
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↑Von Brückenau aus holte mich ein Lastwagen zu einem großen Tor mit einem Bogen, dem Eingang zum Kasernenbereich. Darüber stand „Unsere Ehre heißt Treue“. Dann ging’s eine steile Rampe empor bis zum Kasernenkomplex. … Die Kaserne war gut getarnt, so gut übrigens, dass sie bis zum Kriegsende aus der Luft nicht entdeckt wurde, obwohl ab 1944 unentwegt alliierte Bombergeschwader mit den todbringenden Lasten ihre Bahn über die Rhön zogen. … Zu den verschiedenen Einheiten, die hier stationiert waren, gehörten auch Kompanien der Leibstandarte. Hier wurde 1942 das 1. SS-Panzerregiment der Leibstandarte formiert. Es war die erste Panzereinheit, die auf dem Truppenübungsplatz aufgestellt wurde und übte. Die Waffen-SS war hier überhaupt sehr stark vertreten. Ein SS-Gebirgsjägerregiment lag hier, die SS-Division Nord wurde hier umgegliedert. Die SS-Sturmbrigade Wallonien wurde hier aufgestellt, und endlich die Brigade Charlemagne, der ich zugeteilt war. Sie sollte hier zu einer Division aufgestockt werden.“
– Franz Schönhuber: Ich war dabei, München-Wien 1981, (ISBN3-7844-1906-2), (p. 116)