Freidoune SahebjamFreidoune Sahebjam
Freidoune Sahebjam, né le à Nice et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un écrivain, romancier et journaliste iranien d'expression française. BiographieFamilleFreidoune Sahebjam est l'unique enfant d’un père issu de la haute aristocratie iranienne et d’une mère de lignée royale, à laquelle il a consacré un livre éponyme intitulé « Princesse persane ». Son père, Hossein Saheb-Djam (1903-1936), diplomate à la Société des Nations à Genève, est le fils d'Entesar-Saltaneh Saheb-Djam (1850-1937), Ministre de la Cour et grand-intendant des Biens de la Couronne, et d'Irandokht Mofakham (1909-1993), fille du Prince Eshagh Mofakham -ed-Dowleh (1850-1938), ministre plénipotentiaire et ambassadeur de Perse à la cour du tsar Nicolas II de Russie jusqu'en 1917, installé à Nice après sa retraite[2]. Enfance et jeunessePolyglotte, cet aristocrate perse, né à la clinique du boulevard Tsarévitch de Nice et prénommé Fereydoun Habibollah[3], est élevé dans des pensionnats en Suisse (Institut Le Rosey) et en France (Lycée Janson de Sailly de Paris)[4], son père étant décédé le à Berlin à la suite d'une opération du cœur lorsqu'il était âgé d'à peine trois ans[5]. Études et carrièreFreidoune Sahebjam étudie le droit et les sciences politiques à l'Université de Lausanne[6]. Ses études universitaires terminées, il se rend en Iran en août 1953, à l'âge de vingt ans, il y effectue son service militaire, il devient officier et il quitte l'armée avec le grade de lieutenant pour entrer au ministère des Affaires étrangères. Freidoune Sahebjam se marie avec Shahnaz Khadjeh-Nouri, une compatriote iranienne, dont il a une fille et dont il divorce après cinq ans. À la fin de 1957, il revient en France et il se remarie en 1961 avec Claude Bunodière, Française dont il a trois autres filles Caroline, Michèle et Cécile[pertinence contestée] et dont il divorce après seize ans. Journalisme et écriturePendant une quinzaine d'années il occupe un poste au service de presse de l'ambassade d'Iran à Paris, qu'il quitte au début des années 1970 pour se consacrer à l'écriture et à l'enseignement, il parcourt alors le monde comme grand reporter de divers conflits et événements politiques (chute de Saïgon, Palestine, Cachemire, Afghanistan, Téhéran pour le retour de Khomeini, Kaboul, Guerre Iran-Irak, Bagdad, Sarajevo, Pristina, etc.), il donne des conférences sur ces sujets et passe à la radio et à la télévision[7]. En mai 1979 il est condamné à mort par le régime islamique de Téhéran pour ses articles sur la révolution islamique parus dans le Monde et le Figaro. MortIl décède en , à l’âge de 75 ans, à son domicile de Neuilly-sur-Seine[8], après avoir publié des milliers d'articles et treize livres. Œuvres littéraires
Notes et références
Liens externes
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