Le village s'étale au pied du château et s'organise en quatre quartiers: l'Écouvette, Vau, la Ville, le Viseney, dont chacun disposait d'une tour de guet destinée à défendre la route du sel. Les très belles demeures de la Ville et du Viseney témoignent encore aujourd'hui de la prospérité du village aux XIVe et XVe siècles. Blotti au fond d'une petite reculée au bord du ruisseau Saint-Vincent, le quartier de Vau était le plus populaire et le plus actif. Avec son moulin, sa forge et son haut-fourneau, il aurait fourni en armes les soldats de la Révolution[1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 325 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Fied_sapc », sur la commune du Fied à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 434,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −28,4 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , Frontenay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (43,3 %), prairies (24,2 %), terres arables (19,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2021, la commune comptait 160 habitants[Note 3], en évolution de −10,11 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En outre, plusieurs éléments du village font partie des sites classés du département du Jura :
L'église et sa terrasse plantée d'arbres dont l'allée de tilleuls[39].
Le bourg et le château qui forment un ensemble remarquable avec les anciennes maisons de vigneron bâties dans la pierre ocre jaune locale dominées par le château sur sa colline , le tout entouré par le vignoble[40].
La famille de Frontenay portait pour armes : « Équipollé d'argent et de gueules » ou « Échiqueté d'or (alias d'argent) et de gueules de quatre tires »[41].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Constance Rameaux, « 4 « quartiers » », En Vadrouille - Franche-Comté, no 16, , p. 66.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )