Garfield Darien (né le à Lyon) est un athlète français spécialiste du 110 mètres haies. Licencié au club de Clermont Athlétisme Auvergne, il est entraîné par son père, Daniel Darien, également athlète spécialiste de la même discipline. Il arrête sa carriere en septembre 2020[1].
En début de saison 2009, Garfield Darien se classe sixième du 60 m haies des Championnats d'Europe en salle de Turin en 7 s 66 après avoir amélioré son record personnel en demi-finale (7 s 63). Le , l'athlète français établit la meilleure performance de sa carrière sur 110 m haies en prenant la troisième place du Meeting Areva en 13 s 39. Il réalise cette même année les « minimas A » pour les Championnats du monde de Berlin mais il est éliminé en demi-finales en 13 s 57.
Le , il remporte la médaille d'argent des Championnats d'Europe de Barcelone en 13 s 34, derrière le BritanniqueAndy Turner, en améliorant de deux centièmes de seconde son record personnel[2]. Sélectionné dans l'équipe d'Europe pour la première édition de la Coupe continentale, à Split, le hurdleur lyonnais se classe quatrième de la course en 13 s 75[3].
Il retarde sa rentrée en 2012, victime d'une luxation de l'épaule gauche le à l'entraînement, trois jours seulement avant les « Interclubs ». Sans avoir couru de 110 m haies depuis le , il reprend donc la compétition à Genève le . Et il le fait de fort belle manière en réalisant 13 s 32 en séries, nouveau record personnel à la clef. Quelques heures plus tard, il gagne la finale dans un temps de 13 s 24 avec un vent régulier. Qualifié en conséquence pour les Jeux olympiques de Londres, Garfield Darien devient par la même le troisième performeur Français de tous les temps derrière Ladji Doucouré (12 s 97) et Stéphane Caristan (13 s 20). Surtout, il se classe dès sa reprise parmi les douze meilleurs spécialistes mondiaux du 110 m haies en 2012[6]. Premier de sa demi-finale en 13 s 15 (deuxième meilleur temps français), il devient vice-champion d'Europe à Helsinki le .
Lors des championnat du monde en salle se déroulant à Sopot, il obtient la troisième place de la finale du 60 m haies en 7 s 47 (record personnel, déjà amélioré lors des demi-finales) derrière l'Américain Omo Osaghae (7 s 45) et le deuxième français, Pascal Martinot-Lagarde (7 s 46)
Le , il réalise 13 s 20 à Montgeron, meilleure performance européenne de l'année. Il se qualifie en août suivant pour la finale des championnats du monde de Pékin où il se classe 8e en 13 s 35, après avoir réalisé le 2e meilleur temps de sa carrière en demi-finale, 13 s 17.
Lors de l'Euro en salle, Darien échoue au pied du podium en 7 s 54, battu dans le même temps par le Tchèque Petr Svoboda qui l'avait également battu pour le titre en 2011 à Paris[9].
Le 1er juin, lors du Meeting de Montreuil, il réalise le très bon temps de 13 s 20 pour se classer 2e de la course, seulement battu par le Jamaïcain Hansle Parchment (13 s 19)[10]. Le 28, lors du Golden Spike d'Ostrava, Garfield Darien remporte la course en établissant un nouveau record personnel à 13 s 09 (+ 0,6 m/s)[11], effaçant son vieux record de 13 s 15 de 2012[11]. Ce résultat lui permet de devenir le 3e meilleur performeur français de tous les temps derrière Pascal Martinot-Lagarde (12 s 95) et Ladji Doucouré (12 s 97) et le place 2e au classement mondial de l'année, lui adjugeant ainsi un titre de potentiel favori pour les Championnats du monde de Londres[12].
Quelques jours plus tard, il s'aligne au Meeting de Paris et se classe 3e de sa série en 13 s 15 et réalise cette même performance en finale, malgré un très mauvais départ[13].
↑ a et bRédaction, « Rentrée réussie pour Garfield Darien », L'Equipe.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑Annabelle Rolnin, à l'AccorHotels Arena de Paris, « Meeting de Paris : Pascal Martinot-Lagarde vainqueur du 60m haies », L'Equipe.fr, (lire en ligne, consulté le )
↑(cs) « Vynikající překážkář Petr Svoboda: Na HME v Bělehradě bere bronz! », tn.sport.nova.cz, (lire en ligne, consulté le )
↑M. V. (avec C. Be.), « Meeting de Montreuil : Christophe Lemaitre et Garfield Darien en évidence », L'Equipe.fr, (lire en ligne, consulté le )