Membre du Temple de la renommée du baseball, il est considéré comme l'un des meilleurs receveurs de l'histoire du sport et le meilleur receveur de l'histoire des Expos de Montréal.
Carrière
Expos de Montréal
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Le , Carter est le receveur partant de l'équipe de la Ligue nationale au match des étoiles, le seul présenté à Montréal, au Stade olympique, devant 59 057 spectateurs. Il accompagne une délégation de cinq joueurs des Expos, aux côtés de Steve Rogers, Andre Dawson, Tim Raines et Al Oliver. Du nombre, seul Oliver n'est pas de l'alignement partant de la Ligue nationale.
Avec les Mets, Carter maintient le cap et produit 32 coups de circuit et 100 points produits. En 1986, il frappe 24 circuits et produit 105 points. Il remporte la Série mondiale 1986 avec les Mets, qui triomphent des Red Sox de Boston.
San Francisco et Los Angeles
Il commence à montrer des signes de déclin en 1987, saison où il frappe pour seulement 0,235. Il quitte les Mets après la saison de 1989, alors qu'il frappe pour seulement 0,183. Il joue ensuite pour les Giants (1990) et les Dodgers (1991).
Dernière saison à Montréal
Carter revient faire ses adieux à Montréal pour sa dernière saison en 1992. Le 27 septembre au Stade olympique de Montréal contre les Cubs de Chicago, il frappe son dernier coup sûr en carrière : un double en 7emanche qui pousse Larry Walker au marbre et fait gagner les Expos 1-0[4]. Il est immédiatement retiré du match et remplacé par Tim Laker, un coureur suppléant. Carter reçoit une ovation de la part des 41 802 spectateurs[5] rassemblés au Stade Olympique. Il s'agit du dernier de ses 2092 coups sûrs dans les majeures, et son 1427e pour les Expos.
Palmarès
Il termine sa carrière avec une moyenne de ,262, 324 coups de circuit et 1 225 points produits. Il a joué lors de 11 matchs des étoiles, dont celui de 1982 au Stade olympique de Montréal. Il est nommé meilleur joueur des matchs d'étoiles de 1981 au Cleveland Stadium et de 1984 au Candlestick Park de San Francisco.
Avec les Expos, Carter a reçu trois Gants dorés (1980, 1981 et 1982) comme meilleur receveur défensif de la Ligue nationale. Il remporte aussi 5 fois le Bâton d'argent du meilleur receveur offensif de la Nationale, les 3 premiers avec Montréal (1981, 1982, 1984) et les 2 suivants avec New York (1985, 1986).
Temple de la renommée du baseball
En 2003, il devient membre du Temple de la renommée du baseball en tant que joueur des Expos. Ses partisans américains auraient souhaité le voir inscrit en tant que joueur des Mets. Il est le premier joueur intronisé à Cooperstown comme joueur des Expos et est rejoint quelques années plus tard par son ancien coéquipier Andre Dawson.
En mai 2011, les journaux rapportent que l'ancien receveur des Expos de Montréal souffre de tumeurs au cerveau[6]. Les tumeurs, décrites comme étant un glioblastome multiforme, sont inopérables[7]. Carter se soumet à six semaines et demie de traitements de radiothérapie et à des traitements de chimiothérapie[8]. Il meurt le , à 57 ans, des suites de ce cancer[9].
Le Parc olympique de Montréal signifie dès le lendemain de sa mort son intention de baptiser un lieu du nom de Gary Carter afin d'honorer sa mémoire, si la famille du défunt appuie la démarche. Son site Internet affiche d'ailleurs un hommage à Carter[10]. Un drapeau du Québec situé à l'entrée principale du Stade olympique de Montréal, rue Pierre-de-Coubertin, est aussi mis en berne[11],[12]. À New York, l'Empire State Building est illuminé en bleu et orange, les couleurs de l'équipe des Mets, en hommage à Carter dans la soirée du [13],[14].
En 2013, la ville de Montréal renomme la rue Faillon O., située derrière le stade du parc Jarry où il a fait ses débuts, la rue Gary-Carter[15].