Gendarmerie nationale burkinabè
La gendarmerie nationale est une force militaire instituée pour veiller à la sûreté publique au maintien de l’ordre et à l’exécution des lois dans le but de protéger les institutions les personnes et les biens son rôle est à la foi préventif et répressif son action s’exerce d’une manière continue sur toute l’étendue du territoire ainsi qu’aux armées la force de gendarmerie nationale du Burkina Faso. Ses missions et son organisation sont similaires à celles de la Gendarmerie nationale française. Mise sur pied au moment de l'indépendance, elle comprenait en 2007 environ 4 000 gendarmes, sous-officiers et officiers. Sa devise est « La Patrie, La Loi et L’Honneur »[1]. MissionsLa Gendarmerie nationale est chargée de :
En cas d’état de siège ou de guerre, elle participe à la défense opérationnelle du territoire sous l’autorité du chef d'état-major Général des Armées[2]. CompositionLa Gendarmerie nationale comprend :
Gendarmerie départementaleÀ l'image de la gendarmerie départementale française, la gendarmerie départementale burkinabé assure des missions de police judiciaire, de police administrative et de surveillance des zones rurales. Chaque groupement départemental est divisé en compagnies, qui supervisent les brigades, en contact direct avec la population[3]. Gendarmerie mobileÀ la manière de la gendarmerie mobile française, la gendarmerie mobile est chargée du maintien de l'ordre et des opérations complexes. Elle est constituée en 2019 de huit escadrons de gendarmerie mobile (EGM) chargés du maintien de l'ordre, de l'escadron de sécurité et d'intervention (ESI) chargé de la sécurité des personnalités et des interventions et l'escadron d'escorte et d'honneurs (EEH), chargé des accueils cérémoniaux et disposant d'une fanfare. Les EGM sont répartis à Ouagadougou (2 EGM, les 31e et 33e EGM), à Bobo-Dioulasso (1 EGM), à Koudougou (1 EGM), à Ouahigouya (1 EGM), à Kaya (1 EGM), à Tenkodogo (1 EGM) et à Fada N'Gourma (1 EGM)[3]. Notes et références
Voir aussi |