Dans sa jeunesse, Francisco Martínez Celeiro fait de la natation et de l'escrime. Il concourt dans un sous-championnat d'Espagne de gymnastique[3]. Progressivement, il abandonne le monde du sport et devient électricien dans le milieu cinématographique puis acteur, d'abord sous le nom d'emprunt Jorge Martín qu'il anglicise ensuite George Martin[4]. Son irruption dans le cinéma a coïncidé avec la popularisation des westerns spaghetti en Espagne. De plus, son passé d'athlète en faisait un candidat apprécié dans les cascades ou pour monter à cheval. Il fait de la figuration dans Nunca es demasiado tarde (1956), Les Corsaires des Caraïbes (1961) ou Le Gladiateur invincible (1961) avant d'avoir un rôle plus étoffé dans Horizontes de luz (1962) de León Klimovsky. Il collabore assidûment avec le producteur et réalisateur Alfonso Balcázar. En 1971, il co-réalise avec Mario Pinzauti son premier film intitulé Allons tuer Sartana. Un an plus tard, il réalise seul Frissons diaboliques. Martin a occupé des postes à responsabilité dans les sociétés de production Tilma Films, CIRE Films et Trans-Overseas Pictures[5]. Il a ensuite créé sa propre société de production ABC Cinematografía[4]. Après avoir réalisé son dernier film, Los hijos de Scaramouche en 1974, il déménage à Miami[5].
↑(es) Carlos Aguilar et Jaume Genover, Las estrellas de nuestro cine : 500 biofilmografías de intérpretes españoles, Alianza Editorial, (ISBN8420694738)
↑(es) Angel A. Pérez Gómez et José L Martínez Montalbán, Cine español 1951/1978 : diccionario de directores, Bilbao, Mensajero, D.L., (ISBN8427111738)
↑ a et b(es) Esteve Riambau et Casimiro Torreiro, Productores en el cine español : estado, dependencias y mercado, Madrid, Cátedra, (ISBN9788437624624)
↑ a et b(es) Emilio Casares, Carlos F Heredero et Eduardo Rodríguez, Diccionario del cine iberoamericano : España, Portugal y América, SGAE, (ISBN9788480488211)