Fils de Charles Hugo, le premier fils de Victor Hugo, et de son épouse Alice Lehaene, Georges Victor-Hugo naît après la mort par méningite dans sa première année d'un premier enfant du couple lui aussi baptisé Georges.
À l'âge de 3 ans, il perd son père et est élevé par son grand-père Victor qui s'inspirera de cette expérience pour son livre L'Art d'être grand-père. Son parrain est le journaliste Henri Rochefort, ami du grand écrivain.
Ayant été matelot pendant les trois ans de son service militaire dans la Marine de guerre, il publie en 1896 un recueil de souvenirs à ce sujet, Souvenirs de matelot[2].
Il participe aux deux courses de classe 1-2 tonneaux aux épreuves de voile aux Jeux olympiques de 1900[2] à bord du Martha (il est référencé sous le nom de Charles Hugo dans les rapports olympiques). Il remporte la médaille d'argent à l'issue de la première course et la médaille de bronze à l'issue de la seconde[3].
Divorcé, il se remarie en 1901 avec Dora Charlotte Dorian (fille d'un député)[4], cousine germaine de sa première épouse[5].
En 1902 il obtient de changer son nom en Victor-Hugo et signe désormais ses toiles Georges Victor-Hugo ou du monogramme G.V.H.
Lors de la guerre de 1914-1918, il s'engage - il a 46 ans - et en profite pour dessiner des scènes de tranchée qui seront exposées au musée des Arts décoratifs[6]. Il est décoré de la Croix de Guerre avec citation à l'ordre de l'armée pour sa bravoure en tant qu'officier de liaison.
En février 1925, à 56 ans, Georges Hugo meurt d'une congestion pulmonaire, dans la misère et criblé de dettes, dans une chambre modeste au 2, rue de l'Élysée à Paris[7].
Localisation inconnue : collection de ses dessins de tranchée, présentée à Paris au musée de l'Armée en 2014 dans l'exposition Vu du front. Représenter la Grande Guerre[8].