Georges Vinson
Georges Vinson, est un médecin, homme politique et diplomate français, né le à Oujda (Maroc) et mort le à Suresnes (Hauts-de-Seine). Il est Député du Rhône (1967-1968), Maire socialiste de Tarare (Rhône) de 1971 à 1981 puis Ambassadeur de France 1981 à 1996. BiographieGeorges-Émile Vinson, fils d'Émile Vinson et de Léonie Wintherling, est né le à Oujda au Maroc, à l'époque sous protectorat français. Après avoir décroché une licencie en droit et un doctorat en médecine[1], il s'installe comme médecin généraliste, à 25 ans, au milieu des années 1950, à Tarare dans le Rhône[2]. Pour l'élection présidentielle de 1965, il fait campagne pour François Mitterrand[2]. Il se rapproche du futur 21ème Président de la République jusqu'à devenir le médecin personnel de ce dernier et de sa famille. Il est candidat pour la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS)[3] lors de l'élection législative de 1967 et est élu au second tour dans une triangulaire, battant le député sortant Joseph Rivière et le centriste Georges Goutagneux[2]. Mais un peu plus d'un an plus tard, avec la dissolution de l'Assemblée nationale à la suite des événements de mai 1968, il est battu lors des élections de juin 1968 par Joseph Rivière. Lors des élections municipales de 1971, il est élu maire de Tarare, succédant à Joseph Rivière. Il est réélu lors des élections de 1977. Il est l'initiateur de divers projets sur Tarare, notamment, la construction des trois foyers logements pour personnes âgées (Bonheur et bien-être, Soleil et Joie de vivre), les courts de tennis, la caserne des pompiers, les rues piétonnes Anna-Bibert et Mozelle ou encore la rénovation de l’hôpital pour ne citer qu'eux[2],[4]. Il démissionne de son mandat de premier magistrat de la Ville de Tarare en 1981 et reste simple conseiller municipal pour devenir ambassadeur de France[2]. Il est successivement nommé aux Seychelles (1981-1985), en Tanzanie (1985-1989) et en Thaïlande (1989-1993). En 1993, après de l'assassinat de Philippe Bernard, il est proposé par le Ministère des affaires étrangères pour être à la succession de l'ambassade de France au Zaïre. Cependant quelques jours plus tard, le président du Zaïre Mobutu Sese Seko lui refuse l'accréditation, car trop proche du président Mitterrand, selon ce dernier[5],[6]. C'est donc Jacques Depaigne qui occupe le poste à compter du 28 juillet 1993[7]. À la suite de cet évènement, Georges Vinson est envoyé en mission à l'Administration centrale du Ministère des affaires étrangères de juin à août 1993[1], puis nommé à l'ambassade de France en Jamaïque après cette fonction. Le 11 avril 1994, il devient ambassadeur aux Bahamas. Il est admis à la retraite à compter du 12 février 1996[8] et déménage en région parisienne[2]. Arrêté du 14 novembre 1995 : "Par arrêté du ministre des affaires étrangères en date du 14 novembre 1995, M. Vinson (Georges), ministre plénipotentiaire hors classe, est admis à faire valoir ses droits à la retraite ." Il décède le à l'âge de 83 ans[2] à Suresnes. Vie privéeIl épouse Noëlle Bergerat, fille d'Édouard Bergera, industriel textile. Rencontrée à Tarare, ils ont eu trois enfants (Sophie, Séverine et Stanislas)[2]. Il est le beau-frère du publicitaire Bernard Roux. Sa fille ainée, Sophie, est mariée avec le publicitaire Jacques Séguéla[2],[9]. Détail des mandats et des fonctionsMandat parlementaireMandats locaux
Fonctions internationales
Distinctions et honneursHonneurs
Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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