À la limite nord de la Germanie supérieure coule le Vinxtbach, une toute petite rivière qui se jette dans le Rhin entre Rigomagus — aujourd'hui Remagen — et Confluentes — maintenant Coblence — et fait office de frontière.
Juste au sud de la petite ville de Bad Breisig, dans un petit vicus appelé Ad fines, on a retrouvé une pierre votive d'une divinité dédiée aux frontières. Elle est aujourd'hui au musée national de Bonn. L'ancien nom de cette petite rivière semble avoir été Obrincas[5].
On ne sait pourquoi cette petite rivière quasi insignifiante et à la vallée fort accidentée fait office de frontière. Un peu plus haut, la vallée de l'Ahr — défendue par le castellum de Rigomagus, très longue et perpendiculaire au Rhin aurait pu être plus précise. Il est possible que les Trévires aient montré aux Romains que c'était là leur frontière nord. Cette rivière est toujours la limite des archevêchés de Coblence et de Cologne. Aujourd'hui encore c'est la limite sud du « kölsch », — le dialecte parlé dans la région située entre Cologne et Venlo — avec le dialecte de Coblence que l'on retrouve tout le long de la Moselle jusqu'à Trèves[6].
Liste (partiels) des légats d'Auguste propreteur de Germanie Supérieur
Jacques Baquol et Paul Ristelhuber, L’Alsace ancienne et moderne ou dictionnaire topographique, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin, Strasbourg, chez Salomon, libraire-éditeur, , 3e éd., 642 p. (lire en ligne).
Regula Frei-Stolba (trad. Pierre-G. Martin), « Germanie supérieure », sur hls-dhs-dss.ch, (consulté le ).