Giovanni CottaGiovanni Cotta
Giovanni Cotta (Ioannes Cotta en latin), né vers 1480 à Legnano et mort en 1510 à Viterbe, est un écrivain et un humaniste italien. Dans les dernières années de sa vie, il devient le secrétaire et l'homme de confiance de Bartolomeo d'Alviano. BiographieGiovanni Cotta naît vers 1480 à Legnano dans une famille sans doute rurale mais de condition certainement aisée et peut-être d'origine lombarde[1]. Dans son Elogia virorum literis illustrium (1577), Paul Jove situe la naissance de Cotta en 1482 sans indiquer d'où il tire cette information[2],[3]. Dès le début de ses études dans une école humaniste de Legnago[4], il manifeste un grand intérêt pour les lettres ; il semble particulièrement attiré par les auteurs antiques. En 1502[5] il poursuit ensuite ses études à Lodi où sa tante s'est mariée[6], puis à Naples où il est l'élève de Giovanni Pontano au Porticus Antoniana[7]. Vers 1506 ou 1507, il se lie avec le condottiere Bartolomeo d'Alviano ; il devient son secrétaire et il exécute pour lui plusieurs missions diplomatiques[8]. Lorsqu'en 1509 d'Alviano est fait prisonnier lors de la bataille d'Agnadel, Cotta demande à partager sa captivité mais cela lui est refusé ; il tente alors à plusieurs reprises, en vain, d'obtenir sa libération auprès de Louis XII, soit par le biais d'un échange de prisonniers[9] soit contre versement d'une rançon[5]. La dernière année de la vie de Giovanni Cotta est mal documentée. Il semble qu'il meure de la peste ou du paludisme fin août ou début à Viterbe peu après avoir pu remettre au pape Jules II un ultime message en faveur de d'Alviano, soit au nom de ce dernier, soit de sa propre initiative ; il ne peut toutefois rencontrer personnellement le souverain pontife[5],[10]. ŒuvreLes œuvres de Giovanni Cotta sont écrites en latin ; certaines d'entre elles sont perdues, comme les Adnotationes in Propertium, les Adnotationes in Plinium et les Orationes[11]. Par contre, plusieurs de ses poésies sont rassemblées en 1954 dans un recueil où elles figurent dans leur version originale, accompagnée de leur traduction en italien ((la + it) Giovanni Cotta (introduction, traduction et notes de Gabrielle Banterle), I Carmi, Vita Veronese, coll. « Lo Scrigno », , 116 p.)[12]. Son style est parfois comparé à celui de Catulle[2]. Outre ses œuvres personnelles, il participe à l'édition de 1507 de la Géographie de Claude Ptolémée[13]. Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
|