Vers 1507, il fit un premier séjour à Milan, où il put apprécier l'art de Léonard de Vinci, de Bernardino Luini et des peintres flamands, en vogue dans la capitale lombarde. Il se rendit peu après à Casale Monferrato, au service du marquis jusqu'à sa mort en 1518. Il reste de ce séjour une toile, conservée à Turin dans une collection privée.
En 1518, il retourne à Vérone en faisant un détour par Parme, où il laissa un retable dans l'église Saint-Jean-l'évangéliste. Puis ses fréquents déplacements entre Casale Monferrato et Vérone, lui donnèrent l'occasion de s'inspirer des nouveautés maniéristes, notamment de Giulio Romano et de Parmigianino.
Dès 1524, de nombreux documents semblent confirmer sa résidence permanente à Vérone[1].
Œuvres
Le Massacre des innocents (1505), peinture sur bois, 162 × 105 cm, Musée des Offices, Florence. C'était, avec son pendant La Fuite en Égypte, un des volets du retable des rois Mages dans l'église de l'hôpital Saint-Côme à Vérone[2].
C. Del Bravo : Per G. F. Caroto, in: Paragone, 15.1964 No. 173, pp. 3–16
M. T. Fiorio : Giovan Francesco Caroto, Vérone, 1971
F. Dorell : Giovan Francesco Caroto : un artista veronese in Piemonte, in: Bollettino della Società Piemontese di Archeologia e Belle Arti, N.S. 49.1997(2000), pp. 125–139
↑Mauro Lucco, « Biographies », dans Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti, Paris, Editions Place des Victoires, (ISBN2-84459-006-3), p. 638
↑Mina Gregori (trad. de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN2-84459-006-3), p.255
↑Vincent Pomarède, 1001 peintures au Louvre : De l’Antiquité au XIXe siècle, Paris/Milan, Musée du Louvre Editions, , 331 p. (ISBN2-35031-032-9), p.298