Ses recueils de Cantade et arie ad una voce sola représentent la première apparition de la dénomination Cantate, même si le forme n'est pas encore l'alternance de récitatifs et arias, mais fait de passages chantés et de ritournelles instrumentales. Généralement le texte musical utilisé, reste inchangé pour plusieurs strophes du texte poétique[2].
Berti est l'un des plus vieux compositeurs vénitien – après Alessandro Grandi[2] – où apparaît la monodie (aux côtés de Bartolomeo Barbarino et Carlo Milanuzzi), ce qui fait de lui l'un des plus importants compositeurs de chant profane de son temps[1]. Outre le titre, le terme n'est spécifiquement indiqué qu'avec Oh con quanta vaghezza, contenu dans le premier livre[2].
Œuvres
Environ cinquante œuvres sont connues de Berti de nos jours. Les deux recueils ont été publiés et compilés par l'éditeur Alessandro Vincenti, après un recueil au titre similaire d'Alessandro Grandi[1]. Les recueils sont dédiés à un noble, Valerio Michiel.
Cantade et arie ad una voce sola con alcune un doi, commode parce cantarsi nel clavicembalo chitarrone dell'Alfabetto per la chitarra spagnola (Alessandro Vincenti, Venise 1624)
Cantade et arie… libro secondo (Alessandro Vincenti, Venise 1627)
Deux chansons, contenues dans : Carlo Milanuzzi, Quarto scherzo ariose delle vaghezze (Venise 1624)[1]
Une chanson, contenue dans : Alessandro Vincenti, Arie di diverse (1634)[2]
Trois motets, dont Hodie apparuerunt Delitiæ, dans : Leonardo Simonetti, Ghirlanda sacra (1625 ; réimpression 1646) et en manuscrit[1]
↑(de) Robert Eitner, Biographisch-bibliographisches Quellen-Lexikon der Musiker und Musikgelehrten der christlichen Zeitrechnung bis zur Mitte des neunzehnten Jahrhunderts, vol. 2, Leipzig, Breitkopf & Härtel, , 502 p. (lire en ligne), p. 4.