Jusqu'en 1953 10 canons 152 mm / 55 8 canons 100 mm / 47 8 canons antiaérien 37 mm 12 canons 20 mm / 65 6 tubes lance-torpilles de 533 mm 2 lanceurs de charges de profondeur
Désarmé en 1953, le Giuseppe Garibaldi est converti entre 1957 et 1961 au chantier naval de La Spezia en croiseur lance-missiles. Il est démoli en 1972.
Début septembre, le Giuseppe Garibaldi fait partie de la Division qui intervient au cours de l'opération Hats, un convoi de ravitaillement à destination de l'Égypte, en raison de la présence de l'Ark Royal qui lance deux raids sur Cagliari en diversion à la traversée du convoi. Le , il participe avec la Division à l'opération MB 5, opération de convoyage britannique pour renforcer la garnison de Malte. Il est présent lors de la bataille de Tarente dans la nuit du 11 au sans être endommagé.
Le , il escorte le convoi M 43. Le , le Giuseppe Garibaldi participe à l'opération 5 V, opération de convoyage à destination de la Libye italienne en compagnie du Eugenio di Savoia. Le , il prend part à l'opération Vigorous, une opération de la Royal Navy visant à ravitailler l'île de Malte.
Il est interné par les Alliés après l'Armistice italien puis sert dans l'Atlantique Sud, opérant contre des corsaires allemands.
Conversion en croiseur lance-missiles
Après la guerre, la Marina militare le récupère au cours duquel il est modernisé au niveau de l'armement et des radars. Désarmé en 1953, il est reconstruit en tant que croiseur lance-missiles.
Le nouveau navire est reconstruit au chantier naval de La Spezia. Ses travaux dureront quatre ans (de 1957 à 1961), et il deviendra navire amiral de la Marine italienne.
La reconstruction comprenait une révision complète de la superstructure, tandis que la coque gardait ses dimensions d'origine. Le navire est réarmé de quatre silos pour équiper des missiles balistiquesPolaris. Un accord est conclu avec les États-Unis pour équiper le navire de ces missiles en vertu du traité de Multilateral Nuclear Force (MNF) de l'OTAN. Des tests sont réalisés à partir du Garibaldi.
Cependant, le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, qui est destiné à limiter le nombre de pays détenteurs de l'arme nucléaire et qui est signé en 1968 par les États-Unis et l'Union soviétique, change cette donne. L'Union Soviétique a posé comme condition à sa signature que l'accord MNF de l'OTAN soit abrogé. L'Italie, la Suisse, la Yougoslavie et la Roumanie en Europe ne le signent toutefois pas immédiatement. L'Italie, qui ne peut plus disposer de missiles Polaris, décide en 1971 de poursuivre un programme d'arme nucléaire indépendant. Celui-ci est géré par la Marine de guerre italienne. Officiellement il s'agit d'un programme de recherche technologique sur la propulsion spatiale utilisant du propergol solide à des fins civiles et militaires mais l'objectif réel est de disposer de missiles destinés à être tirés depuis des sous-marins ou des navires de guerre. Trois missiles Alfa sont tirés avec succès entre et avril 1976 depuis le polygone de tir de Salto di Quirra en Sardaigne avec un second étage inerte. Mais sous la pression des États-Unis, l'Italie décide de signer le le traité de non-prolifération. Le programme italien est donc arrêté.
Le système de propulsion reste inchangé. L'armement a été radicalement modifié : il est équipé d'une rampe double d’engins RIM-2 Terrier, devenant le premier croiseur lance-missiles en Europe. L'artillerie précédente a été remplacée par quatre canons 135/45 mm en deux tourelles doubles et huit canons 76mm/L62 Allargato(en). Plusieurs radars ainsi qu'un système de lutte contre l'incendie est ajouté.
Il est désarmé en 1971 et démoli l'année suivante.