Le Mexique remet en jeu son titre. Le , les États-Unis et le Mexique s'affrontent en finale après avoir battu en demi-finales respectivement le Qatar et le Canada. Ce sont les États-Unis qui s'imposent en prolongations sur un but de Miles Robinson à la 117e minute qui offre à son pays son septième titre. Héctor Herrera est désigné par la CONCACAF meilleur joueur de la compétition.
Le , la CONCACAF a annoncé que l'équipe du Qatar, championne de la Coupe d'Asie de l'AFC 2019 et également hôte de la Coupe du monde 2022, participera aux tournois 2021 et 2023[2]. Par conséquent, seules trois équipes se qualifieront pour l'édition 2021 via les éliminatoires[3]. Le , l'équipe de Curaçao déclare forfait après qu’un certain nombre de joueurs et de membres du personnel de la sélection ont subi des tests positifs à la Covid-19 si bien que la sélection du Guatemala est repêchée[4],[5].
Le , la CONCACAF annonce que la finale de la compétition se déroulera au Allegiant Stadium de Paradise, dans l'État du Nevada[6]. Ce n'est que le suivant que la liste complète des stades hôtes est dévoilée[7].
Le tirage au sort de la phase finale de la Gold Cup a lieu le à 20h au siège de la CONCACAF à Miami[8].
Les chapeaux sont déterminés par le classement CONCACAF du mois d'[9] et les quatre têtes de série prennent donc place dans des groupes différents : le groupe A pour le Mexique, le groupe B pour les États-Unis, le groupe C pour le Costa Rica et enfin le groupe D pour le Honduras. Également, le Qatar, sélection invitée pour les éditions 2021 et 2023 de la Gold Cup[10],[11], est assignée au groupe D en raison de sa participation à la Copa América 2021 avant la Gold Cup et dont la phase de groupes se conclut le , soit quelques jours avant le début de la Gold Cup[3].
Répartition des équipes avant le tirage au sort Entre parenthèses, le classement CONCACAF au utilisé pour constituer les chapeaux[9].
Il y a plus de quatorze ans, la sélection américaine emmenée par Landon Donovan s’impose d’un rien face au Mexique en finale de la Gold Cup 2007[15]. Le Tri remporte les trois suivants contre la Team USA[16]. Au coup d’envoi de ces retrouvailles, il n’y a cependant pas grand suspense. Le Mexique arrive avec une équipe A’ qui était montée en puissance au fil des matchs alors que Team USA et son équipe B voire C[17], n’a guère convaincu[18]. Les premières minutes confirment les craintes d’avant match, le Mexique s’installe dans le match, contrôle le ballon, une attaque-défense s’installe alors que les hommes de Gregg Berhalter attendent uniquement les contres. Le scénario allait donc être constant : domination mexicaine avec montée des latéraux, Chaka Rodríguez(en) d’un côté, Jesús Gallardo de l’autre, un cœur du jeu Pineda – Dos Santos pour percuter dans l’axe, Edson Álvarez en rampe de lancement reculée, Héctor Herrera parfait relai et importance du jeu de pivot de Funes Mori lorsqu’il fallait allonger avant de profiter des mouvements incessants de Tecatito[18]. Sur le papier, tout était réglé, mais dans les faits, le Mexique a retrouvé les carences qu’il a montré sur quelques matchs : son incapacité à transformer son outrageante domination en but. L’exemple parfait est Rogelio Funes Mori, de tous les bons coups, mais qui a soit buté sur un Matt Turner toujours aussi parfait dans ses cages[14], soit pêché par maladresse devant le but[19],[20]. Le Mexique a donc empilé les situations durant le premier acte, mais n’a pas su tenir compte de l’avertissement donné par Paul Arriola sur une énorme erreur de relance. Le capitaine de la Team USA se retrouve seul face à Talavera et envoie sa frappe sur le poteau droit[21]. C’est la meilleure occasion de la première mi-temps[17],[19].
Scénario identique au score en deuxième période, avec cependant une Team USA plus conquérante. Un deuxième acte qui débute par une grosse occasion pour Orbelín Pineda à laquelle Zardes réplique par un nouveau face à face avec Talavera au cœur d’un axe défensif toujours aussi fragile dans son dos[17],[19],[21]. Toujours aussi fébrile à la relance, le Mexique se retrouve ainsi plus souvent en danger, les meilleures situations du second acte est finalement en faveur des hommes de Berhalter. Le Mexique a perdu pied, a décroché de la rencontre et si le score n’évolue pas, si les occasions franches s’amenuise, le match a basculé[18]. Il a fallu attendre la prolongation pour qu’il trouve son dénouement, sur un coup de pied arrêté de Kellyn Acosta et un nouveau ballon dans le dos d’une défense trop naïve que Miles Robinson exploite et propulse dans les buts[17],[18],[19],[22]. Il reste alors moins de trois minutes à jouer, l’affaire est pliée, le piège s’est refermé[18],[20]. Après la Ligue des nations, les États-Unis s’offrent un deuxième succès face au Mexique en 2021[17],[19], Tata Martino perd son deuxième choc face au rival du nord[15]. La sélection américaine est composée en grande majorité de jeunes joueurs de MLS n’ayant que trop peu joué ensemble[15],[18],[22].