Gouvernement Vervoort IIGouvernement Vervoort II
(nl) Regering-Vervoort II Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale
Le Gouvernement Vervoort II est le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, en Belgique, dirigé par le socialiste Rudi Vervoort et formé par une coalition de six partis : le Parti socialiste (PS), le Centre démocrate humaniste (cdH) et DéFI (ex-FDF), côté francophone, des chrétiens-démocrates (CD&V), des libéraux (Open VLD) et des socialistes (sp.a), côté néerlandophone. Ce gouvernement a été institué le et succède au Gouvernement Vervoort I, à la suite des élections régionales belges de 2014 du [1]. Formation du gouvernementÀ la suite des élections régionales du , marquées principalement par une chute d'Ecolo et par une progression du FDF, le Parti socialiste, du côté francophone, et l'Open VLD, du côté néerlandophones, vainqueurs dans leur communauté à Bruxelles, prennent l'initiative de former une majorité. Guy Vanhengel, chef de file de l'Open VLD dans la capitale est chargé de former une coalition du côté néerlandophone, dès le [2]. Côté francophone, Laurette Onkelinx, présidente de fédération bruxelloise du PS entame ses consultations le [3]. Le , les deux formateurs annoncent les partis qui négocieront un accord de gouvernement : le PS, le cdH et le FDF, côté francophone[4], et l'Open VLD, le sp.a et le CD&V, du côté néerlandophone[5]. Le FDF n'ayant pas voté la dernière réforme de l'État, l'Open VLD et le CD&V demandent des garanties de la part des fédéralistes francophones[6], qui seront bien vite données[7]. Les négociations entre les 6 partis, menées par Laurette Onkelinx, débouchent sur un accord de gouvernement, le [8]. Composition du Gouvernement[9]Le gouvernement est composé, comme le prévoit la constitution, de 2 ministres francophones et de 2 ministres néerlandophones, en plus du Ministre-Président. Le gouvernement est paritaire, il compte 4 hommes et 4 femmes. Quatre des 6 partis ont décidé de nommer ministre leur tête de liste à la région bruxelloise, à l'exception du cdH et du CD&V, qui ont nommé des ministres qui se présentaient à un autre niveau de pouvoir (Céline Frémault se présentait à la Chambre de représentants et Bianca Debaets se présentait au Parlement flamand)[10].
Notes et références
Articles connexes |