Le Grand Som est un sommet du massif de la Chartreuse, dans le département français de l'Isère. Il présente une longue crête, inégalement acérée, qui domine le Petit Som (1 772 m) et le col de la Ruchère au nord-ouest, et le couvent de la Grande Chartreuse en un escalier de falaises. Le sommet présente une croix et deux tables de relief.
Géologie
Le Grand Som est un ensemble calcaire formé essentiellement de deux barres urgoniennes[2]. Le drainage du massif se fait en direction de la source de Noirfond, au bord du Guiers Vif[3].
Spéléologie
De nombreux gouffres sont présents sur le massif : trou Lisse à Combonne (−303 m)[N 1], puits de l'Écho (−396 m), gouffre Roland (−481 m)[4], gouffre de Mauvernay (−507 m), gouffre des Aures[5] (−512 m), mais le réseau le plus important est le puits Francis[N 2](1 565 m) ou réseau de Bovinant[6] de 723 m de dénivelé pour 6 836 m de développement. Découvert en par le club spéléo de La Tronche (FLT), le siphon à (−688 m) a été atteint le . Des entrées supérieures ont ensuite été trouvées[7],[8].
Croix et tables de relief au sommet ; vue à gauche sur la dent de Crolles
Notes et références
Notes
↑En spéléologie, les mesures négatives ou positives se définissent par rapport à un point de référence qui est l'entrée du réseau, connue, la plus élevée en altitude.
↑Bruno Talour, Hydrologie karstique du massif du Grand Som (Chartreuse-Isère) (Thèse: sciences de la terre, mention géologie appliquée: Faculté des sciences de l'université de Grenoble), Grenoble, , 109 p., 24 cm (lire en ligne).
↑Alain Marbach, Fédération française de spéléologie, « Le P508 ou gouffre Roland », Scialet : bulletin du CDS de l'Isère, Grenoble, Comité départemental de spéléologie de l'Isère, no 1, , p. 27-32 (ISSN0336-0326, lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑Pascal Groseil et Christian Hubert, Fédération française de spéléologie, « Gouffre des Aures », Scialet : bulletin du CDS de l'Isère, Grenoble, Comité départemental de spéléologie de l'Isère, no 24, , p. 68-71 (ISSN0336-0326).
↑Jean-Claude Dobrilla et Serge Aviotte, Fédération française de spéléologie, « Le réseau de Bovinant (puits Francis] », Scialet: bulletin du CDS de l'Isère, Grenoble, Comité départemental de spéléologie de l'Isère, no 14, , p. 107-116 (ISSN0336-0326).
↑Baudouin Lismonde et Philippe Drouin, Chartreuse souterraine, Grenoble, Comité départemental de spéléologie de l'Isère, , 389 p. (ISBN2-902670-19-2), p. 145-148.
↑Jean-Jacques Delannoy et Richard Maire, « Les grandes cavités alpines. Répartition et contexte hydrogéologique », revue Karstologia, vol. 3, , p. 63-64 (lire en ligne, consulté le ).