L'organisation surveille également l'activité individuelle des grands singes aux États-Unis grâce à un programme de recensement. Une fois que ces droits seront établis, GAP compte exiger la libération des grands singes en captivité.[réf. nécessaire]
Historique
Le Great Ape Project a été fondé par Peter Singer et Paola Cavalieri[1].
Oppositions
Opposition humaniste
Il y aurait une trop grande différence entre l'humain et les autres singes. Par conséquent, les humains ne devraient pas s'interdire d'exploiter et tuer d'autres singes, notamment pour la recherche médicale.
Opposition animaliste
Les grands singes non-humains n'auraient rien de spécial par rapport à d'autres animaux non-humains qui justifierait d'accorder seulement à eux les droits négatifs à n'être ni exploités ni tués en l'absence de nécessité impérieuse. Cette critique a notamment été défendue par Gary Francione pour qui seule la sentience suffit[2].
(en) Daniel A. Dombrowski, « The Great Ape Project and Slavery » in Babies and beasts: the argument from marginal cases, University of Illinois Press, Urbana, 1997, p. 141-156 (ISBN9780252066382)
(en) The great ape project census : recognition for the uncounted (préface de Peter Singer), Great Ape Project (GAP) Books, Portland, Or., 2003, 268 p. (ISBN0974675709)
(en) Nora Ellen Groce et Jonathan Marks, « The Great Ape Project and disability rights : Ominous undercurrents of eugenics in action », in American anthropologist, 2000, vol. 102, no 4, p. 818-822