Le groupe Perdriel (ou groupe Nouvel Observateur) est un groupe de presse français dirigé par l'industriel Claude Perdriel (société des sanibroyeurs SFA PAR). Le groupe est né en 1964, avec la création de l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur.
En , Denis Olivennes a été nommé directeur général délégué du groupe par Claude Perdriel, qui souhaite « prendre du champ »[1]. Denis Olivennes quitte le groupe pour Lagardère Active en 2010.
Le groupe a cédé en les deux tiers du capital de l'hebdomadaire L'Obs (anciennement Le Nouvel Observateur) aux actionnaires du groupe Le MondePierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse. Cette offre concerne également le site internet d'information générale Rue89 (acquis par Perdriel en 2012), ainsi que les suppléments gratuits Obsession (spécialisé dans la mode, les tendances et la culture) et TéléObs. Le groupe conserve une participation de 34 %[2].
En , Claude Perdriel nomme Guillaume Malaurie directeur général délégué du groupe.
En , la direction de la société Renault annonce avoir acquis 40 % de la société Perdriel par le biais d’un accroissement de capital de cinq millions d’euros. Renault investit dans le groupe dans l’objectif d’offrir des contenus médias exclusifs aux propriétaires de ses futurs véhicules[4],[5].
Courant 2019[6],[7], Renault devrait monter à 45% du capital du groupe de presse Perdriel en injectant 2,25 millions d'euros. Claude Perdriel investit environ 2,75 millions d'euros en augmentation de capital[8],[9].
En décembre 2019, Claude Perdriel rachète les parts de Renault[10].
↑Quentin Ebrard, « Claude Perdriel seul propriétaire de « Historia », « L’Histoire », « Le Magazine littéraire » et « La Recherche » », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le )
↑« Renault prend 40 % du groupe de presse Perdriel possédant Challenges », Ouest-France.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Renault se lance dans la presse avec Claude Perdriel », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le ).