Au fil des jours précédant la création des groupes, plusieurs autres députés s'y inscrivent, notamment Gilles Bourdouleix (président et seul député du CNIP), les deux députés de l'Alliance centriste de Jean Arthuis, ainsi que Yannick Favennec, membre de l'UMP.
Le , le député radical Michel Zumkeller quitte le groupe UMP et rejoint le groupe de l'UDI. Il ne l'avait pas rejoint plus tôt car il craignait « un petit combat des chefs à 15 ». Voyant que l'union semblait véritablement avoir lieu il a finalement rejoint le rassemblement[4].
Le groupe collabore avec l'UMP dans l'opposition, mais n'excluait pas de voter certains textes de la majorité[5].
Le , le groupe Union des démocrates et indépendants fusionne avec des élus de Les Républicains au sein du groupe Les Constructifs : républicains, UDI, indépendants. Cette constitution est annoncée le par Thierry Solère et Jean-Christophe Lagarde pour rassembler les députés qui « prônent une attitude constructive vis-à-vis des réformes dont le pays a besoin qui seront proposées par le gouvernement »[8],[9].
Le groupe s'est déclaré comme membre de l'opposition parlementaire et revendique un positionnement à droite et au centre de l'échiquier politique. Ses responsables ont indiqué que le groupe n'adopterait pas de position commune lors du vote de confiance au gouvernement Philippe II, ses membres étant libres de s'abstenir ou de voter la confiance[réf. nécessaire]. 12 députés votent pour la confiance, 23 s'abstiennent[10],[11].
Dans sa déclaration constitutive, les membres du groupe se présentent également notamment comme des « européens convaincus », « partisans d'une société libérale », « adeptes des valeurs de laïcité, de responsabilité et du mérite républicain », « en faveur de l'égalité des hommes et des femmes et le respect des minorités », « soucieux du devenir de la planète » et « ouverts au monde ».
Leur positionnement administratif comme groupe de l'opposition a permis à Thierry Solère d'obtenir le poste de questeur traditionnellement alloué à l'opposition[12].
À la rentrée 2017, le groupe est l'objet de tensions internes, les députés UDI déplorant de voir le groupe LREM ne traiter qu'avec l'équipe de Thierry Solère et de Franck Riester, une « bande » où « tous veulent être ministre »[13].
À la suite du départ de Thierry Solère et de la création du parti politique Agir, le groupe change son organisation et sa dénomination à l'occasion de sa réunion du . Il s'intitule désormais « groupe UDI, Agir et indépendants », et est coprésidé par Jean-Christophe Lagarde et Franck Riester[14].
En , Jean-Christophe Lagarde menace d'exclure les membres de son groupe « alignés sur la position de la majorité », visant les élus Agir qui soutiennent le gouvernement où figure leur chef de file, Franck Riester, et dont le parti s'est allié à LREM lors des élections européennes, tandis que l'UDI a monté sa propre liste[16]. En , le groupe choisit d'être enregistré comme « minoritaire » — et non plus « d'opposition » — et restaure la mention « Agir » dans le nom du groupe, pour dissuader Olivier Becht d'organiser une scission pour former un groupe Agir[16]. Cette initiative n’est pas suffisante puisqu'un nouveau groupe, Agir ensemble, rassemblant notamment les neuf députés Agir du groupe soutenant ouvertement la majorité, est créé en [17].
↑« Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine: «Je quitte le groupe UDI-Agir, devenu une composante de la majorité» », L'Opinion, (lire en ligne, consulté le ).
Un groupe parlementaire doit être composé d'au moins quinze députés. Les groupes d'opposition ont signé une déclaration d’appartenance confirmant ce positionnement. Les groupes minoritaires sont les groupes les moins nombreux qui ne se sont pas engagés dans l'opposition.