Gustave Félix Marie Valmont, né le au 90 rue La Boétie à Paris, est le fils de Félix Marie Louis Valmont (1852-1908), issu d'une famille normande de la région de Caudebec et de Barentin, médecin à Paris[1] et de Marie Victoire Lacomblez (1857-)[2].
Il fait son service militaire au 39e régiment d'infanterie de novembre 1902 à septembre 1903. Dans la réserve, il est nommé caporal en avril 1905 puis sergent en octobre de la même année[8].
En 1911, parait L'Aile de l'amour, un recueil de poèmes que le critique Henri Clouard commente ainsi : « Mais c'est un roman, et voilà donc un volume de vers qui a une suite et une unité. Ne craignons point de donner trop de louanges à ce privilège que l'auteur doit à son mérite. Mais il a bien d'autres façons de se distinguer de la foule des poètes contemporains. Si je n'en note qu'une seule, c'est qu'elle est d'importance et emporte tout le reste : M. Gustave Valmont a donné à l'aile de son amour un mouvement noble et lent d'harmonies abstraites. Il en est même venu à se défier de l'image »[9].
En 1914, il entreprend un roman qui, selon son titre : L'Équivoque, devait être à tendance psychologique[11].
Mobilisé le 3 août 1914 au 74e régiment d'infanterie, d'abord à Rouen pour l'instruction des recrues, il rejoint son régiment pendant la retraite de Charleroi le 30 août 1914.
Il est tué lors de la bataille de la Marne au cours d'une reconnaissance, à Esternay, le [12] et inhumé dans l'ossuaire de la nécropole nationale de Courgivaux[13].
Son nom figure sur les plaques commémoratives 1914-1918 de l'École des Chartes, de la Sorbonne, du monument aux morts de Rouen et de la bibliothèque municipale de Rouen[17].
Son nom est inscrit sur le mémorial de la nécropole nationale de Courgivaux[18].
Œuvres principales
L'Aile de l'amour, poèmes, Calmann-Lévy, Paris, 1911
Association des écrivains combattants, Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre - 1914-1918, t. 1, Amiens, Edgar Malfère, coll. « Bibliothèque du Hérisson », , p. 672-678
Charles-Théophile Feret, « Un Poète - Gustave Valmont (1881-1914) », Revue mensuelle des lettres françaises, , p. 27-32 (lire en ligne)
André Becheyras, « Gustave Valmont », La Revue critique des idées et des livres, , p. 577-581 (lire en ligne)
↑Claude Sicard, « Le "Journal" de Roger Martin du Gard », Revue d'Histoire littéraire de la France, vol. 82, nos 5/6, , p. 839 (ISSN0035-2411, lire en ligne)
↑Edouard Bourgine, Association des écrivains combattants, Anthologie des Écrivains Morts à la Guerre - 1914-1918, Amiens, Edgar Malfère, coll. « Bibliothèque du Hérisson », , p. 6672-678