Guy Azaïs, né le , est le fils de Bernard Azaïs (1914-1996) et de Bibiane de La Garde de Chambonas (1918-1995). Il a épousé Isabelle Girot de Langlade.
Par décret du Premier ministre pris en 1994, en référence à la loi du pour le relèvement des noms des Morts pour la France[1], le nom de « La Garde de Chambonas » a été repris par les familles Rollin (issue de Xavier Rollin, marié à Jacqueline de La Garde de Chambonas) et Azaïs (issue de Bernard Azaïs, marié à Bibiane de La Garde de Chambonas).
Il a été premier secrétaire à Madrid, premier conseiller à Cuba, deuxième conseiller à Rabat, sous-directeur d'Afrique chargé de l'Afrique australe et de l'Océan indien, premier conseiller à Ottawa (1985-1989), ambassadeur de France au Bénin (1989-1992) où il joua un rôle actif dans la « transition démocratique » du pays en participant à la préparation et aux suites de la Conférence nationale, sorte d'états généraux, convoquée en par le chef de l'État. Après un an passé à la tête du Service chargé de la Francophonie au Quai d'Orsay, il a été nommé directeur de la Stratégie des services secrets français (D.G.S.E.) de 1993 à [2], puis il a été nommé ambassadeur en Colombie de 1997 à 2000.
Il devient ensuite ambassadeur itinérant chargé du concept RECAMP (Renforcement des Capacités Africaines de Maintien de la Paix), un programme de coopération militaire visant au renforcement des capacités opérationnelles de certaines forces armées africaines[3].
Il est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en Angola, dans un contexte de crise diplomatique avec le président dos Santos, mis en cause dans une procédure judiciaire française menée par le juge Philippe Courroye[4] dans le cadre des suites de l'affaire des ventes d'armes à l'Angola[5] et, grâce à la connaissance précise qu'il avait du dossier en raison de précédentes fonctions, parvient à aider les Angolais à trouver une porte de sortie dans cet écheveau de difficultés. Il occupe le poste de 2004 à 2007, avant de faire valoir ses droits à la retraite.
Divers
Guy Azaïs est l'auteur d'un roman intitulé Sidoine Apollinaire, mémoires imaginaires qui raconte les souvenirs mélancoliques d'un dignitaire gallo-romain, familier des derniers empereurs assistant impuissant à l'effondrement de l'Empire[6]. Ce livre a été réédité sous le titre Que le jour recommence par la Société des Écrivains.