A l'âge de six ans, il entre au monastère de Lhatsé, et y reçoit un enseignement guéloug[3], puis continue ses études au monastère de Séra où il retrouve Lobsang Tenzin Palsangpo, également originaire de Lhatsé[4]. Après le soulèvement tibétain de 1959, il fait deux années de travaux forcés, et s'exile en Inde en 1961 où il rejoint le camp de Buxaduar[1], où il poursuit ses études et obtient le diplôme de guéshé lharampa (le plus haut niveau de doctorat en philosophie bouddhique dans l'école guéloukpa)[3]. Après la visite du 14e dalaï-lama en Thaïlande en 1967, il y est envoyé[4]. Il y approfondit sa formation bouddhique et y effectue des retraites spirituelles[3].
Sur l'Océan du Mahâyâna (Grand Véhicule), Editions Vajra Yogini 1993 (ISBN2-9500-961-4-X)
Le gourou-yoga de lama Tsong Khapa, Éd. Vajra Yogini, 1994 (ISBN2-9500 961-7-4)
Les Terres et les Chemins, Éd. Vajra Yogini, 1997. (ISBN2-911582-05-5)
La Roue aux Lames Acérées, Éd. Vajra Yogini, 1998 (ISBN2-911582-04-7)
Recueil d'enseignements, Quatre enseignements : 1 comment abandonner les quatre attachements, 2 la réincarnation, 3 les huit strophes de la transformation de la pensée, 4 la vue pénétrante. Éditions Vajra Yogini (), (ISBN2911582314)
Commentaire de la pratique du nyoung-nè (བསྙུང་གནས། jeûne), Éd. Vajra Yogini, 2009, (ISBN2-911582-70-5)
↑ a et bPhilippe Ronce, Guide des centres bouddhistes en France, 1998, p. 330 : « à Lhatsé, non loin de Lhassa, au Tibet, il est entré à l'âge de six ans au monastère voisin, où il entama le cursus d'étude traditionnel des cinq grands traités de la tradition Guélougpa, puis à l'âge de quatorze ans commença à pratiquer l'art du débat philosophique. (...) Resté au Tibet lors de l'invasion chinoise, Guéshé Lobsang Tengyé assista à la destruction des monastères, aux exactions, brimades, dont il fera lui-même l'objet (deux années de travaux forcés dans son propre village) et finit par prendre la décision de s'évader en 1961, rejoignant les mille cinq cents moines du camp de Buxaduar. »