L'hôpital fait partie du Groupe hospitalo-universitaire Nord - Université Paris-Cité de l'AP-HP[1]. Il dispose d'une quinzaine de spécialités[2] parmi lesquelles la gastroentérologie, l'hépatologie, la chirurgie hépato-bilio-pancréatique, la chirurgie colorectale, l'orthopédie, la stomatologie ou encore la médecine interne. En outre, une antenne du SAMU92 y est implantée.
Origine du nom
Il porte le nom du banquier Nicolas Beaujon fondateur en 1785 d'un hospice rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris transformé en hôpital en 1795 nommé hôpital Beaujon en 1803.
L’hôpital Beaujon[5] est l’œuvre de l’architecte Jean Walter[6]. La première pierre est posée en , l'hôpital ouvre en mars 1935.
On a qualifié cet hôpital-bloc d'« hôpital vertical » : « Il constitue alors une véritable innovation architecturale : c’est le premier hôpital non pavillonnaire monobloc, les treize étages étant censés conjuguer les avantages économiques d’une structure verticale et les vertus hygiéniques de l’altitude. Il faisait référence aux hôpitaux d’outre-Atlantique et lui a valu en France le surnom d’« hôpital gratte-ciel ». »
Documentaire
Le film documentaire État limite réalisé par Nicolas Peduzzi est sorti en 2023, décrivant les journées chargées de l'unique psychiatre de l'hôpital Beaujon. Il a été sélectionné dans plusieurs festivals, dont le Festival de Cannes 2023.
↑Emmanuel Blanchard, « L'internement avant l'internement Commissariats, centres de triage et autres lieux d'assignation à résidence (il)-légale », Matériaux pour l’histoire de notre temps, no 92, , p.8-14 (DOI10.3917/mate.092.0002, lire en ligne).
Lila Bonneau, « Les « valeurs de santé » de l’hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine) entre 1935 et 2023 », In Situ. Revue des patrimoines, no 51, (ISSN1630-7305, DOI10.4000/insitu.39528, lire en ligne).
Stéphanie Samson, Une usine à guérir : l'hôpital Beaujon à Clichy, in Recherches contemporaines, Université de Paris-X Nanterre, no 4, 1997, p. 75 à 99 [lire en ligne]