Les origines de l'hôpital de Bicêtre remontent au XVIIe siècle lorsque Louis XIII fait bâtir sur les ruines d’un château un établissement destiné à l’accueil de soldats et d’officiers blessés. En 1656, l'hôpital devient un hospice, puis une prison d'État et enfin un asile d'aliénés[3].
Un programme de rénovation fut entrepris pour améliorer les conditions d’hygiène et les moyens de circulation. Les premières étapes de cette entreprise aboutirent à l’ouverture, en 1952 de l’hôpital pour enfants et en 1957, du premier service de cardiologie infantile en France. En 1962, l'hôpital du Kremlin-Bicêtre fut choisi pour constituer la quatrième section de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris.
Les anciens bâtiments bénéficient de multiples protections au titre des monuments historiques[4] : un classement par arrêté du (pavillons de Le Mercier, porte Saint-Jean-Baptiste et porte des Champs, passage voûté, vantaux en bois, Le Grand Puits, pavillon d'angle), une inscription le (Façades et toitures des grands bâtiments, les restes des cachots, ancienne Force, ancien presbytère, ancienne sacristie, ancienne lingerie, puits primitif, divisions d'aliénés du XIXe siècle, sols compris dans le tracé de l'ancienne enceinte) et une inscription par arrêté du (façades et toitures des anciennes cuisines).
À partir des années 1970 un programme de rénovation a été lancé, de nombreux pavillons existants ont été démolis et un nouveau centre hospitalo-universitaire (CHU) et un centre universitaire ont été construits sur les plans d'André Bourdon, architecte, d'après un programme américain. Les bâtiments ont été livrés dans le courant de l'année 1981, dans le délai imparti malgré des modifications de programme demandées par le maître d'ouvrage notamment le programme dit de "75"[Quoi ?].
Organisation
L’hôpital du Kremlin-Bicêtre est divisé en pôles de spécialités :