HārītīHārītī (हारीती en sanscrit) ou Kishimojin (鬼子母神 en japonais) est une déesse du bouddhisme pour la protection des enfants, les accouchements sans complication et l'harmonie générale de la famille. LégendeSelon une légende, rapportée au VIIe siècle par le voyageur chinois I-tsing, Hārītī était une ogresse s'adonnant au cannibalisme pour nourrir ses très nombreux enfants[1]. C'est après avoir rencontré le Bouddha qu'elle se repentit et protégea les enfants. Hārītī, preneuse d'enfants est la déesse de la variole, maladie qui frappait particulièrement les jeunes enfants[2] et après l'intervention de Buddha elle est transformée, par inversion des valeurs, en une divinité protectrice de l'enfance[3]. Elle a fait l'objet, dans l'art du Gandhara, de nombreuses représentations à fortes réminiscences « classiques » : provenant de traditions issues du bassin méditerranéen dans le monde antique hellénisé. Elle est associée à la déesse Kâlî de l'hindouisme. Dans la culture de Gandhara, Hārītī a des attributs de la déesse grecque Tyché, dont les vêtements et la corne d'abondance. Autres nomsEn japonais, la déesse a plusieurs noms [4]:
Notes et références
Voir aussiBibliographie
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