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Henri Mouhot

Henri Mouhot
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Tombe d'Henri Mouhot à Luang Prabang.

Alexandre Henri Mouhot, né à Montbéliard (Doubs) le et mort à Luang Prabang (royaume de Luang Prabang) le , est un naturaliste, botaniste, entomologiste et explorateur français de l'Asie du Sud-Est.

Grâce à ses expéditions, ses carnets, ses collections, et ses dessins, on doit à Henri Mouhot d'avoir fait découvrir à l'Europe les vestiges de l'architecture khmère et particulièrement le temple d'Angkor. Henri Mouhot est considéré comme étant un des explorateurs pionniers en Indo-Chine. Il ouvre la voie aux futures explorations en Indo-Chine qui permettront de grands chantiers de restauration des temples, notamment à Angkor qui seront orchestrés par l'École française d'Extrême-Orient qui enverra des personnalités de premier plan telles entre autres, Louis Finot, Henri Marchal, Henri Parmentier et bien d'autres.

Henri Mouhot meurt du paludisme et de la fièvre jaune le à l'âge de 35 ans, en pleine expédition, au bord de la rivière Nam Khan dans un village situé près de Luang Prabang au Laos où demeure sa sépulture.

Biographie

Jeunesse

Henri Mouhot est né le en Franche-Comté dans une famille protestante, et on peut noter, ici, une coïncidence, car c'est dans cette même ville de Montbéliard dans le Doubs qu'un autre naturaliste illustre Georges Cuvier voit le jour (nom de naissance : Jean Léopold Nicolas Frédéric Cuvier) (1769-1832).

Son père, Jean Henri Mouhot est ouvrier horloger (monteur de boîtes), par la suite, il devient, receveur d'octroi. Sa mère Suzanne Marguerite Jacot est institutrice. La famille se compose de son frère, Charles puis de deux plus jeunes sœurs Adèle et Louise Émilie, qui décèdent rapidement. Henri Mouhot est très proche de son frère Charles de deux ans son cadet. De plus, en 1833, Henri et Charles Mouhot perdent leur mère, institutrice, respectivement à l’âge de neuf et sept ans. Ils grandissent au pied du Château de Montbéliard la maison de famille est localisée au 6 rue du Château à Montbéliard. Son père se remarie avec une jeune femme Joséphine Gravier âgée de 29 ans originaire de Mathay[1].

En 1837, Henri Mouhot entre au collège Cuvier de Montbéliard en classe de sixième en tant qu'externe, où il effectue une scolarité classique jusqu'en juin 1844, il y décroche un prix d'orthographe et de narration.

Premiers voyages

En 1844, à l'âge de dix-huit ans, Henri Mouhot part enseigner le français à l'école militaire de Saint-Pétersbourg, au Corps des cadets de Voronej en Russie à Voronej sur le Don. Mais le déclenchement de la guerre de Crimée (1853-1856) le ramène en France[2].

Les deux frères, Henri et Charles attirés par les voyages et l'Art de la photographie qui émerge tout juste, partent en Hollande où ils prennent des photos à l'aide d'un daguerréotype. Ensuite, tous deux parcourent l'Europe et visitent l'Italie et l'Allemagne, puis l'Angleterre. Ils rencontrent les petites-nièces de l'explorateur écossais Mungo Park . Henri épouse Ann Park à Londres, tandis que Charles épouse « Jenny », Jane Elisabeth Park sœur d'Ann, dans l'église St Mary, Haggerston (en). Puis, ils s'établissent en 1856 dans l'île de Jersey[3].

Durant cette période, Henri Mouhot affine ses connaissances en sciences naturelles et tout spécialement en ornithologie et en conchyliologie.

l'Indo-chine

En France, on commence à se passionner pour l'Asie et particulièrement l’Indo-Chine, (rédigés ainsi sur les cartes par les géographes de l’époque avec deux mots composés). C'est plutôt vers la Cochinchine que sont établis les premiers comptoirs français (1859, prise de Saïgon). Mouhot s'oriente, dès lors, vers l’Asie du Sud-est pour y développer son goût de l’aventure. Il propose alors ses services à plusieurs sociétés savantes en France qui l’éconduisent. Cependant, en Angleterre, Henri Mouhot est déjà connu pour sa soif de découverte et ses talents en dessin et peinture, cela lui permet d'acquérir le parrainage de la prestigieuse et vénérable Royal Geographical Society.

Façade d'Angkor Vat, d'après un dessin d'Henri Mouhot. Le Tour du monde. 1863. p. 297[4].

Après la lecture d'ouvrages sur les expéditions, notamment Description du Royaume Thai de Mgr Jean-Baptiste Pallegoix (1854) et The Kingdom and People of Siam de Sir John Bowring (1857), il décide de partir à la découverte du Siam, du Cambodge et du Laos. De Londres, il embarque sur un navire de commerce à voiles, pour Bangkok le avec son chien Tine-Tine. Le voyage dure quatre mois.

Henri Mouhot devient alors l'ami des rois du Cambodge Ang Duong (1796-1860), qui régna jusqu'en 1860, puis Norodom (1860-1904). Durant l'hiver 1859-60, il explore le site d'Angkor, ancienne capitale de l'empire khmer. Son récit, paru une première fois en 1863, dans la revue de géographie « Le Tour du monde », Voyage dans les royaumes de Siam, de Cambodge, de Laos et autres parties centrales de l'Indo-Chine, laisse imaginer ces pays exotiques et leurs ruines presque inaccessibles[5]. Son impact est immédiat sur deux photographes, le Britannique John Thomson et le Français Émile Gsell qui se suivront de peu en 1866 dans ces ruines au cœur de la forêt cambodgienne.

Laos et le dernier voyage

À l'été 1860, Henri Mouhot repart de Bangkok vers le Laos jusqu'à Luang Prabang[6]. Le , il installe son bivouac au bord de la rivière Nam Khan, affluent de la rive gauche du Mékong, à proximité du village de Ban Phanom. Il est accompagné de deux guides laotiens, il commence à ressentir une certaine lassitude, chaque geste le fatigue. Ensuite, tout s'enchaine, les notes dans son journal se font de plus en plus rares. Son journal s'interrompt à la date du [7].

Puis, il succombe de la fièvre jaune et du paludisme le à l'âge de 35 ans.

Le lendemain, Henri Mouhot fut inhumé par ses deux fidèles guides Phrai et Dong sur les lieux mêmes de sa mort : près de l’actuel village de Ban Phanom, à 10 kilomètres de Luang-Prabang, sur la rive sud de la Nam-Khane et, probablement, au dessus du niveau des plus hautes eaux, sur un sol sablonneux, où le sol est facile à creuser[8],[9].

Les fidèles guides d'Henri Mouhot qui l'auront accompagné tout au long de son expédition, Phrai et Dong rapatrient à Bangkok ses écrits, ses carnets, ses collections, son journal, et son chien Tine-Tine qui furent rapatriés en Angleterre pour être confiés à son frère Charles.

Gloire posthume

Henri Mouhot est un des tout premiers Français à visiter cette partie du Laos. Avec la publication de ses carnets et de ses dessins, Mouhot fait connaitre les merveilles de temples et de sites qu'il a découvert au prix de sa vie, il ouvre ainsi la voie aux expéditions, et il a su faire naitre un engouement pour l'Indochine et l'Extrême-Orient parmi les français de l'époque[10]. Lors de l'exposition universelle de 1878, la fougue nait pour le temple d'Angkor confirmée par l'exposition universelle de 1889, notamment auprès du jeune Henri Marchal qui sera frappé par un moulage représentant Angkor. Par la suite, Henri Marchal se passionnera pour la lecture des carnets d'Henri Mouhot ce qui déterminera sa destinée d'architecte de conservation des temples en Asie. L'exposition Coloniale de 1922 propulse Henri Mouhot au rang des explorateurs pionniers en Asie.

Itinéraire suivi en Asie du Sud Est

L'exploration d'Henri Mouhot a couvert 4,955 kilomètres en Asie du Sud Est, en 3 ans 6 mois et 13 jours. L'itinéraire exact, tel que répertorié dans le Tour du Monde, est le suivant [5],[11],[12],[13]:

Etape Localité (nom d'époque) Localité (nom actuel) Chapitre du Tour du Monde Arrivée Départ
Préparatifs
1 Londres Londres I 27 Avril 1858
2 Singapour Singapour I 3 Septembre 1858
3 Paknam Pak Nam I 12 Septembre 1858
4 Bangkok Bangkok II - V 19 octobre 1858
Première expédition (256 km)
5 Ajuthia Ayutthaya VI 23 Octobre 1858
6 Arajiek, Phrabat Phra Phuttabat VII 13 Novembre 1858 14 Novembre 1858
7 Patawi Phra Phutthachai VIII 28 Novembre 1858
8 Bangkok Bangkok VIII 5 Décembre 1858 23 Décembre 1858
Seconde expédition (2,399 km)
9 Golfe de Chantaboun, Roche du Lion Laem Sing IX 3 Janvier 1859
10 Chantaboun Chanthaburi IX 4 Janvier 1859
11 Ile de Ko-Man Ko Man Nork IX 26 Janvier 1859
12 Ile des Patates et ile de Ko-Kram Ko Khram IX 28 Janvier 1859
13 Ile de l'Arec Chanthaburi X 29 Janvier 1859
14 Ven-Ven Pak Nam Welu X 1 Mars 1859
15 Chute de Kombau, grotte du Mont Sabab Namtok Phlio National Park X
16 Chantaboun Chanthaburi XI
17 Ko-Khut Ko Kood XI
18 Koh-Khong Koh Kong XI
19 Kampot Kampot XI
20 Kompong-Baïe Kompong Bay XI
21 Udong Oudongk XII
22 Pinhalu Ponhea Leu XIII 2 Juillet 1859
23 Penom Penh Phnom Penh XIV
24 Ile de Ko Sutin Kaoh Soutin XV
25 Pemptiélan Peam Chilӗang XV
26 Brelum Bro Lam Peh XV 16 Août 1859 29 Novembre 1859
27 Pemptiélan Peam Chilӗang XVI
28 Pinhalu Ponhea Leu XVI 21 Décembre 1859
29 Penom Penh Phnom Penh XVI
30 Lac du Touli-Sap Lac du Tonlé Sap XVI
31 Battambang Battambang XVII 20 Janvier 1860
32 Ongkor Angkor XVIII 22 Janvier 1860 12 Février 1860
33 Mont Ba-Khêng Phnom Bakheng XIX
34 Battambang Battambang XXI 5 Mars 1860
35 Ongkor-Borège Mongkol Borey XXI 8 mars 1860 9 mars 1860
36 Muang Kabine Kabinburi XXI 28 Mars 1860
37 Bangkok Bangkok XXI 4 Avril 1860 8 Mai 1860
Troisième expédition (1,250 km)
38 Petchabury Petchaburi XXII 11 Mai 1860
39 Bangkok Bangkok XXIII 1 Septembre 1860
40 Nophabury Lopburi XXIV
41 Ajuthia Ayutthaya XXIV 19 Octobre 1860
42 Tharua-Tristard Tha Ruea XXIV 20 Octobre 1860
43 Saohaïe Sao Hai XXIV 22 Octobre 1860
44 Khao Koc Wat Tha Khlo Tai XXV
45 Tchaïapoune Chaiyaphum XXVI 28 Février 1861
46 Saraburi Saraburi XXVI
47 Bangkok Bangkok XXVI 12 Avril 1861
Quatrième expédition (1,050 km)
48 Sikiéou Si Khiu XXVI
49 Korat Nakhon Ratchasima XXVI
50 Penom-Wat Prasat Phanom Wan XXVI
51 Tchaïapoune Chaiyaphum XXVII
52 Nam-Jasiea Non Kok XXVII
53 Poukiéau Phu Khiao XXVII
54 Leuye Loei XXVII 16 Mai 1861
55 Paklaïe Pak Lay XXVII 24 Juin 1861
56 Thodua Tha Deua XXVII
57 Luang Prabang Luang Prabang XXVII 25 Juillet 1861
58 Na-Lê Na Le XXVIII 3 Septembre 1861 15 Octobre 1861

Lien vers le trajet reproduit sur Google Maps

Expéditions en son honneur et hommages

Au mois de mai 1867, la commission française envoyée de Saïgon atteignait Luang-Prabang, et le 24 du même mois, le commandant de Lagrée, son chef, écrivait en Europe : « Nous avons trouvé partout ici le souvenir de notre compatriote Mouhot, qui, par la droiture de son caractère et sa bienveillance naturelle, s'était acquis l'estime et l'affection des indigènes. Tous ceux qui l'ont connu sont venus nous parler de lui en termes élogieux et sympathiques. »

En 1867, l'expédition conduite par Ernest Doudart de Lagrée et Francis Garnier fit aménager un monument funéraire sur sa sépulture au bord du Nam Khan (en)[13]. Il fut reconstruit en 1887 par Auguste Pavie[14].

Tombe d'Henri Mouhot à Luang Prabang en 2023
Mention de l'élévation du tombeau par le Commandant Ernest Doudart de Lagrée puis reconstruction par Pavie
Statue d'Auguste Pavie jouxtant le tombeau d'Henri Mouhot

En 1989, Jean-Michel Strobino, historien amateur spécialiste du Laos, retrouve le monument funéraire à l'abandon et le fait restaurer grâce à la collaboration de la municipalité de Montbéliard et de l'Ambassade de France au Laos[15].

In Memoriam de la tombe d'Henri Mouhot

Philatélie

Un timbre français à son effigie, dessiné et gravé par Pierre Bara, et 3 enveloppes premier jour ont été émis le [16],[17].

Zoologie

Henri Mouhot fut l'un des premiers naturalistes à collecter des invertébrés dans la région de la Thaïlande, du Cambodge et du Laos[18] et certains genres comme le genre de scarabée Mouhotia (en)[18] ou espèce comme l'araignée Poltys mouhoti[19] ont été nommés en son honneur.

Vie personnelle

Ce sont les notes de voyages d'Henri Mouhot détenues par Ann Park, l'épouse d'Henri Mouhot qui a permis de publier en 1868 l'ouvrage Voyages au Pays de Siam, de Cambodge et de Laos et autres parties de l'Indo-Chine. Ann, son épouse, appartient à la famille de l’explorateur écossais Mungo Park, en effet, Ann et sa sœur Jenny sont les petites nièces de Mungo Park. Cependant, l'acte de naissance de Mouhot conservé à Montbéliard, sa ville natale, ne porte aucune mention en marge de mariage mais il ne comporte pas davantage de mention de son décès[réf. nécessaire].

Son frère Charles (né le 12 décembre 1828), marié à Jenny, la sœur d'Anne, épouse de Henri apparait comme rédacteur de certaines préfaces de ses livres ou encore comme co-auteur.

Ouvrages

  • 1868 avec Ferdinand de Lanoye et une préface du frère de Charles Mouhot (son frère) : Voyages au Pays de Siam, de Cambodge et de Laos et autres parties de l'Indo-Chine avec une carte et 28 Gravures, PARIS, Librairie de L. Hachette et Cie, , 421 p..

Notes et références

  1. « Les temples d'Angkor découverts par un Franc-Comtois », L'Est républicain, .
  2. « Un enfant du monde né à Montbéliard », Le Mag no 66, 11 décembre 2016.
  3. « Du Polar et de l'Histoire : Pierre Mazet », sur pierre-mazet42.com (consulté le ).
  4. La page sur Gallica : [1]
  5. a et b [Voyage dans les royaumes de Siam, de Cambodge, de Laos et autres parties centrales de l'Indo-Chine. Page 219-337, Angkor, ici « Ongkor » (texte seul sans les gravures)]. Voir aussi : Voyage dans les royaumes de Siam, de Cambodge, de Laos et autres parties centrales de l'Indo-Chine sur Gallica : deuxième publication en 1868 (texte original et gravures).
  6. Jules Rouch, Époque contemporaine, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 130
  7. Le Mékong, Cyril Drouhet, Ed. Tallandier, p. 21
  8. STROBINO Jean-Michel, « La sépulture d'Henri MOUHOT à Luang Prabang (Laos) », sur academia.edu, (consulté le ).
  9. https://www.offroadlaosaventures.fr/post/henri-mouhot-sur-les-traces-de-sa-dernière-aventure-au-laos
  10. « L'Indochine Coloniale - Henri Mouhot », sur belleindochine.free.fr (consulté le ).
  11. (fr + th) Waraporn Kor Srisuwan, « La société thaïe et les Siamois au milieu du XIXe siècle d'après Henri Mouhot » Accès libre [PDF].
  12. Auguste Pavie, La Mission Pavie, Paris, 1879-1895
  13. a et b Francis Garnier, Voyage d'exploration de l'Indo-Chine : effectuée par une commission française présidée par le capitaine de frégate Doudart de Lagrée, relation empruntée au journal le tour du monde, Genève, Olizane, coll. « Objectif terre », (1re éd. 1872), 564 p. (ISBN 978-2-88086-380-7, lire en ligne)
  14. François Tourane (photogr. François Tourane), « Le long repos d'Henri Mouhot », Gavroche Thaïlande, no 91,‎ , p. 18-19 (lire en ligne [PDF])
  15. « alainbernardenthailande.com/20… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  16. « Découverte : Sur les traces d'Henri Mouhot. », Echo de la timbrologie, no 1856,‎
  17. « Timbre Henri Mouhot (1826-1861) », Envois plaisirs - Beaux timbres, sur La boutique web du timbre, La Poste (consulté le ).
  18. a et b Geiser, M., Nagel, P. 2013. Coleopterology in Laos - an introduction to the nature of the country and its coleopterological exploration. Entomologica Basiliensia et Collectionis Frey, 34: 11-46.
  19. Günther, A. 1862. On an apparently undescribed spider from Cochinchina. Annals and Magazine of Natural History, 3(10): 299-300.

Voir aussi

Bibliographie

  • Fabienne Lemarchand, « Henri Mouhot : La fièvre d'Angkor », Les cahiers de Sciences et Vie, no 200 « Sur la trace des grands explorateurs »,‎ , p. 38-43.
  • Marie de Rugy, « 1861 Henri Mouhot et la redécouverte d'Angkor », dans Romain Bertrand (dir.), L'exploration du monde : Une autre histoire des Grandes Découvertes, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points » (no H617), , 2e éd. (1re éd. 2019), 536 p. (ISBN 978-2-7578-9776-8, lire en ligne), p. 415-419.
  • François Tourane (photogr. François Tourane), « Le long repos d'Henri Mouhot », Gavroche Thaïlande, no 91,‎ , p. 18-19 (lire en ligne [PDF])

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