Hermann Kees est le fils d'un noble propriétaire terrien. À l'issue de sa scolarité au lycée Saint-Antoine de Leipzig (Thomasschule zu Leipzig) en 1905[1], il étudie l'égyptologie, l'archéologie et l'histoire aux universités de Göttigen et Munich. Il achève ses études en 1911 avec une thèse intitulée Der Opfertanz des ägyptischen Königs (la course rituelle du roi d'Égypte). En 1912, il entreprend son premier voyage d'étude en Égypte.
Après 1933, il se compromet dans la politique scientifique du national-socialisme. Ainsi, deux célèbres diplômés du séminaire de Göttingen, Georg Steindorff et Hans Jakob Polotsky, durent émigrer. Après guerre, dans le cadre de la dénazification, il est démis de ses fonctions puis mis à la retraite d'office en 1952[2].
Son remplacement est assuré par les directeurs intérimaires Eberhard Otto de 1946 à 1950, Joachim Spiegel de 1950 à 1952 puis Siegfried Schott en 1952.
↑Richard Sachse, Karl Ramshorn, Reinhart Herz: Die Lehrer der Thomasschule zu Leipzig 1832–1912. Die Abiturienten der Thomasschule zu Leipzig 1845–1912. B. G. Teubner Verlag, Leipzig 1912, p. 114.