Hermann Zotenberg, né le à Prausnitz, alors ville de la Silésieprussienne (aujourd'hui Prusice, en Pologne), mort le à Antibes, est un orientaliste et bibliothécaire français d'origine allemande.
Éléments biographiques
Il fut conservateur au département des manuscrits orientaux de la Bibliothèque impériale, puis nationale, à Paris, de 1862 à 1895.
Histoire d'Alâ al-Dîn, ou La Lampe merveilleuse (texte arabe), Paris, Imprimerie nationale, 1888.
Ghurar aḥbâr mulûk al-Fars wa-siyarihim / Histoire des rois de Perse, par Abu Mansur al-Tha'alibi (?) (texte arabe et traduction française), Paris, Imprimerie nationale, 1900.
Gad Freudenthal, « Hermann Zotenberg (1834-1909), le savant qui a réussi à se faire oublier », Revue des études juives, vol. 169, 2010, p. 487-514.
Notes et références
↑« À regarder les choses de près, il s'avère que le véritable initiateur du projet a été l'Allemand Hermann Zotenberg, l'un des grands oubliés de l'histoire de la philologie, un arabisant, né à Prausnitz (Silésie) en 1834, et que Gaston Paris avait connu lors de son séjour outre-Rhin [de 1856 à 1858] » (Ursula Bähler, Gaston Paris et la philologie romane, Genève, Droz, 2004, p. 121) ; « Nella mente di Paul Meyer e di Hermann Zotenberg sorse l'idea di dotare la Francia di una rassegna bibliografica che sobriamente ragguagliasse intorno a ciò che in fatto di studi storici e filologici si venisse pubblicando di più notevole e ne' paesi stranieri ed in patria [...] Il Meyer vide quanto inestimabilmente preziosa sarebbe stata per l'impressa la cooperazione di Gaston Paris [...] » (Pio Rajna, Gaston Paris. Discorso letto alla R. Accademia della Crusca nell' adunanza publica del 27 Dicembre 1903, Florence, Tipografia Galileiana, 1904, p. 31). Selon Ursula Bähler, c'est plutôt H. Zotenberg qui a convaincu Gaston Paris de se joindre à l'entreprise, P. Meyer étant au départ sceptique. Ce sont Zotenberg et Paris qui ont rédigé le premier prospectus.
↑Dans le numéro de janvier 1868, on lit p. 4 : « Il nous en coûte de terminer cet exposé par une mauvaise nouvelle. M. Hermann Zotenberg, pressé par les travaux qui réclament son temps, se retire de la direction de la revue ». D'après l'une des quatre lettres d'H. Zotenberg à G. Paris conservées à la BnF (n. acq. fr. 24 463, fol. 454-458), les relations entre les deux hommes s'étaient refroidies. Les numéros de 1868, 1869 et 1870 parurent avec trois noms de directeurs, puis à partir de 1872 (après l'interruption de la guerre) s'y ajouta le nom de Michel Bréal.