High Earners Not Rich YetHENRY est l'acronyme de High Earners Not Rich Yet, terme anglophone définissant les personnes aux hauts revenus (habituellement entre 100 000 $[1] et 500 000 $ annuels), mais qui n'ont pas économisé ou investit suffisamment pour être considérés comme riches[2]. Les HENRYs ont en effet tendance à dépenser l'essentiel de leurs revenus, et à être donc dépendants de leur paie, chaque mois[3]. De plus, ils ont tendance à augmenter leurs dépenses au fur et à mesure de leurs revenus, ne leur permettant ainsi pas de se constituer un patrimoine en propre[3], s'opposant ainsi aux méthodes des frugalistes et du mouvement FIRE, qui cherchent au contraire à réduire volontairement leur train de vie pour se constituer un capital leur permettant d'atteindre l'indépendance financière[4]. Origine et profil sociologiqueCes individus, jeunes au niveau de revenu élevé, sont à l’aise financièrement sans être encore vraiment ultra-riches. Le terme a été utilisé pour la première fois par le magazine américain Fortune en 2008[5], en référence à des managers dont les revenus annuels se situaient entre 100 000 et 250 000 dollars. On assiste en Europe comme aux États-Unis, et même en Chine et dans les pays d’Asie, à l’émergence de cette nouvelle classe d’acheteurs, qui devient un client roi, particulièrement pour le secteur du luxe[6]. Les « henrys » sont issus de la classe moyenne, mais ont un revenu disponible plus élevé. Ils sont quatre à dix fois plus nombreux que les clients très riches de leurs pays respectifs, et constituent une cohorte socio-démographique en expansion selon Bain & Company. Ce sont des acheteurs à haut potentiel, âgés de 25 à 35 ans, avec une proportion croissante d’hommes[6],[7]. Notes et références
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