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Cette théorie excluait les langues anatoliennes de son scénario. Elle s'appuyait sur la théorie glottalique : les particularités phonologiques qu'elle avançait auraient été mieux conservées dans les langues germaniques et dans la langue arménienne, laquelle serait restée in situ et aurait été représentative d'une forme ancestrale des langues indo-européennes. L'indo-européen commun se serait ensuite diffusé dans la steppe pontique selon l'idée de 1873 de Friedrich Max Müller.
La théorie supposait une expansion indo-européenne lors de l'Âge du bronze, et envisageait la possibilité que les Kassites fussent indo-européens.
Comparaison
L'hypothèse arménienne était celle qui proposait la date la plus tardive pour l'indo-européen commun, environ un millénaire plus tard que le foyer originel proposé par l'hypothèse kourgane. Elle s'opposait donc encore plus à l'hypothèse anatolienne, malgré la proximité géographique des foyers suggérés, car l'écart de datation était alors d'environ quatre millénaires.
(en) I.M. Diakonoff, The Prehistory of the Armenian People, 1984
(en) Robert Drews, The Coming of the Greeks (1988), plaidait pour une arrivée tardive des Grecs sur la base de l'hypothèse arménienne.
(en) Martiros Kavoukjian, Armenia, Subartu, and Sumer : the Indo-European homeland and ancient Mesopotamia, trans. N. Ouzounian, Montreal, 1987, (ISBN0-921885-00-8)