Depuis 1990, Ibrahim Bacongo Cissé est chargé de cours a l'Unité de formation et de recherche (UFR) des sciences juridiques, administratives et politiques, à la Faculté de droit de l'université de Cocody. Consultant permanent au cabinet Jeantet et Associés/Afrique, membre français de l'Alliance of European lawyers, cabinet d'avocats d'affaires d'Europe continentale, il intègre, en qualité de consultant interne permanent, le cabinet Conseils associés en Afrique à partir de .
Ibrahim Bacongo est membre fondateur du Rotary Club Côte d'Ivoire. Il est également l'auteur du livre Alassane Ouattara, une vie singulière.
Le , il est reconduit comme ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans le nouveau gouvernement de Jeannot Kouadio-Ahoussou.
En 2016, Ibrahim Bacongo Cissé est conseiller juridique du président Ouattara. C'est le principal inspirateur de la nouvelle constitution de 2016[3].
En 2018, Ibrahim Bacongo, se présente et remporte l'élection législative dans la commune de Koumassi.[réf. nécessaire]
Le , Cissé Bacongo est nommé gouverneur du district autonome d'Abidjan par le président Ouattara. Il succède à Robert Beugré Mambé qui a assuré la fonction 2011 à 2023[7].
Critiques
Ministre de l'enseignement supérieur depuis , Ibrahim Bacongo Cissé fait l'objet de nombreuses critiques, d'une part en raison de la mauvaise gestion des universités publiques ivoiriennes. En effet, en dépit des importants travaux de réhabilitation et de reconstruction effectués entre 2011 et 2012 (et qui ne sont que partiellement terminés), il manque des infrastructures adéquates, de nombreux équipements pédagogiques, des services aux étudiants, des professeurs opérationnels et une organisation efficace[8],[9],[10]. Les problèmes n'étant pas résolus avec le temps, il a été la cible d'une manifestation d'étudiants à l'université Houphouët-Boigny ayant dégénéré en émeute le [11],[12],[13]. Le lendemain, le ministre dément l'existence de problèmes d'équipement[14].
Ibrahim Bacongo Cissé est également critiqué pour son rôle lors des élections locales ivoiriennes de 2013, au cours de laquelle le tabloïd Échos de Koumassi, acquis au ministre, a été suspendu par le Conseil national de la presse pour cause de dénigrement, injures, diffamation et calomnie[15]. Il est, par la suite, de nouveau la cible de critiques en raison des violentes émeutes à Koumassi après l'annonce des résultats, violences imputés à ses militants armés de gourdins et de machettes, obligeant l’intervention du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) pour disperser les manifestants avec des gaz lacrymogènes[16],[17]. Ibrahim Bacongo Cissé s'est par la suite défendu de toute violence dans un entretien accordé à Fraternité Matin, regrettant les graves violences de ses militants, et rappelant que son adversaire utilisait également des arguments fallacieux, voire diffamants pendant la campagne[18].
Ibrahim Bacongo Cissé est régulièrement soupçonné, voire accusé, de corruption et de détournement de fonds au sein de son ministère, en relation étroite avec Adama Méité, par ailleurs limogé en à la suite de soupçons de malversations dans le cadre d'attributions de marchés publics[19],[20].
↑« Bienvenue », sur Cissé IBrahima BACONGO (consulté le )
↑Vincent Duhem, « Candidature de Ouattara à un 3e mandat : quand des cadres du RHDP affirmaient que c’était impossible », Jeune Afrique, (lire en ligne)
↑Les étudiants ivoiriens pourchassent leur ministre : "On veut des toilettes et des micros !" - article d'un observateur de France 24 publié le 14 mai 2013.
↑La police ivoirienne met fin à une manifestation étudiante - article de Melty Campus publié le 4 mai 2013.
↑Une manifestation d'étudiants violemment dispersée par la police à Abidjan - article d'Educarrière publié le 13 mai 2013.
↑Université Félix Houphouët-Boigny : Pris, hier, à partie par des étudiants, Cissé Bacongo s'explique - article d'Educarrière publié le 14 mai 2013.