Les relations entre les groupes et à l'intérieur de ceux-ci sont réglementées par un droit appelé xeer. Il organise en particulier le paiement des indemnités dues pour les blessures et décès, le prix du sang (diyya). Pour Ali Moussa Iye, ce droit pénal est la base du contrat politique de la « démocratie pastorale » issa[4].
Subdivisions
Les Issas seraient divisés selon les différentes branches suivantes[5] :
Ēlēye'
Hawlagadee (Walāldōn)
Hōlle (Fūrlabe)
Hōrrōne
Wakhron (Ūrweyne)
Wardīq
Personnalités Issas
Il n'existe pas d'état civil à Djibouti pour les «indigènes» avant 1935, ce qui explique l’imprécision de dates de naissance souvent établies a posteriori.
Aden Robleh Awaleh, né en 1941 à Ali Sabieh et décédé le à Djibouti, était un homme politique djiboutien.
Moussa Ahmed Idriss, né en 1933 à Doudah, est un homme politique, ancien député de la Ve République, élu dans la circonscription de la côte française des Somalis (CFS), devenue la république de Djibouti.
Awaleh Aden Dahey, né en 1983 à Djibouti, est un chanteur Djiboutien.
Ali Kalagueyeh, vers 1600 , héro Issa et mythe fondateur du clan Issa
↑(en) I. M. Lewis, « Notes on the Social Organisation of the ʿĪse Somali », Rassegna di Studi Etiopici, vol. 17, , p. 69–82.
↑Absieh Omar Warsama, Botbol (Maurice), Djibouti : les institutions politiques et militaires, La Lettre de l’océan Indien, Paris, 1986.
Voir aussi
Bibliographie
Iye, Le Pouvoir du verbe et la force de la loi : étude du Xeer, contrat socio-politique des pasteurs issas, thèse de sciences politiques sous la direction de François D'Arcy, université de Grenoble 2, 2019
Ali Moussa Iye, Le verdict de l’arbre. Le xeer issa : essai sur une démocratie endogène africaine, Achères, Dagan (1re éd. Dubaï, International printing Press, 1990), 2014, 334 p.