Ivan KlímaIvan Klíma
Prononciation Ivan Klíma est un écrivain et dramaturge tchèque, né le , à Prague[1] (alors en Tchécoslovaquie), et traduit en 29 langues[1]. Souvent comparé à Milan Kundera, bien que moins célèbre, il est souvent considéré comme plus politique, bien qu'il y ait de nombreuses similarités entre leurs œuvres (en particulier, leurs héros sont souvent coupables d'adultère)[2]. JeunesseIl grandit à Prague, sans évènements particuliers jusqu'aux accords de Munich de 1938 et l'occupation nazie de la Bohême-Moravie. Jusqu'à cet instant, il ne savait pas que ses parents étaient d'origine juive[1], puisqu'ils n'étaient pas pratiquants. Néanmoins, en , d'abord son père, puis en décembre, sa mère, son frère, et lui-même furent déportés au Camp de concentration de Theresienstadt, où ils demeurèrent tous jusqu'à la libération du camp par l'Armée rouge en . Lui et ses parents survécurent à la guerre[1], malgré les nombreux transports quittant Terezín pour divers camps d'extermination, en particulier Auschwitz. Carrière littéraireKlíma écrivit de manière très visuelle sur cette période dans le journal littéraire britannique, Granta, en particulier A Childhood in Terezin (Une enfance à Terezín) [3]. Il écrivit aussi que ce fut durant cette période qu'il fit pour la première fois l'expérience de ce qu'il appelle le pouvoir libérateur de l'écriture. C'est également dans ces circonstances qu'il fut en contact d'une riche culture narrative orale. À la libération, il devint membre du Parti communiste tchécoslovaque, néanmoins, il en découvrit vite l'horreur, son père étant de nouveau emprisonné. Il vint à dire que souvent, ce ne sont « pas les forces du bien et du mal qui se battent, mais simplement deux maux différents, en conflit pour contrôler le monde »[3]. Il revint en Tchécoslovaquie après l'invasion soviétique, mais fut interdit de publication pendant 20 ans chez lui jusqu'à la Révolution de Velours[1]. Cette exposition à la cruauté humaine, le besoin d'intégrité personnelle et de lutter pour conserver celle-ci face aux régimes totalitaires influença profondément son œuvre[4]. PrixEn 2002, il reçut le prix Franz Kafka de la société Franz Kafka de Prague et de la ville de Prague pour sa biographie de Karel Čapek, Velký věk chce mít též velké mordy. ŒuvreProse
Théâtre
Notes et références
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