Jaan KaplinskiJaan Kaplinski
Jaan Kaplinski au Festival de littérature de Tallinn en 2009.
Jaan Kaplinski, né le à Tartu en Estonie et mort le dans la même ville[1], est un écrivain et intellectuel estonien, poète, romancier, essayiste et traducteur. C'est l'un des auteurs estoniens les plus connus et les plus traduits au début du XXIe siècle[2]. Il a été lauréat en 2016 du prix européen de littérature. BiographieJaan Kaplinski naît le en 1941 à Tartu en Estonie[3]. Son père Jerzy Kaplinski (et), linguiste polonais, est arrêté par le NKVD et meurt en 1943 dans un camp du Goulag ; sa mère Nora Raudsepp-Kaplinski (et), philologue estonienne francophone[4]. Il étudie la linguistique et le français à l'université de Tartu, et s'intéresse à la philosophie, à l'anthropologie, à l'écologie et aux religions traditionnelles[4],[2]. Il exerce tour à tour les métiers de linguiste, d'éditeur, de sociologue, et de botaniste au Jardin botanique de Tallinn. Son épouse, Tiia Toomet, est elle-même écrivain[2]. Les premières publications de Jaan Kaplinski sont des recueils de poèmes qui paraissent dans les années 1960, période de renouveau de la littérature estonienne[4]. Il y accorde une place importante à la nature et à l'influence des religions asiatiques, notamment le bouddhisme. Au fil du temps, Kaplinski aborde des formes poétiques très diverses et écrit aussi des poèmes en anglais et en finnois, ainsi que dans la langue régionale du sud de l'Estonie, le võro-seto[2]. Il commence aussi à publier des essais philosophiques en parallèle avec sa poésie, une pièce de théâtre (Le Jour des quatre rois, 1977), et se met assez tard à la prose à la fin des années 1980, avec un poème en prose, Läbi metsa (Dans les bois) puis des écrits autobiographiques, Kust tuli öö (Là d'où vint la nuit, 1990)[4],[2]. Il publie également des récits pour enfants, et il réalise plusieurs traductions vers l'estonien, notamment Alain-Fournier, André Gide et les poèmes de Tomas Tranströmer[4],[2]. À la fin des années 1990, il publie aussi des récits de science-fiction : Silm (L'Œil) en 1999, puis Hektor en 2000 qui lui valent le prix littéraire de la Fondation culturelle d'Estonie[2]. En 2007, il publie un roman en partie autobiographique, Seesama jõgi (Le Même Fleuve). Il meurt le à Tartu de la maladie de Charcot[3]. ŒuvreRecueils de poèmes
Théâtre
Fictions et écrits en prose
Livres pour enfants
Distinctions
Notes et références
AnnexesArticles connexesLiens externes
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