Jacques-Émile Abelous naït le dans une famille de négociants[2]. Il étudie la médecine à Montpellier, se spécialisant en physiologie[2]. Il soutient sa thèse, très favorablement accueillie, en 1888[2].
Mobilisé comme médecin-major brancardier en 1914, puis affecté à l'hôpital militaire de Toulouse[2]. Il devient après la guerre doyen de sa Faculté, et le reste jusqu'en 1939[2]. Il est élu associé national de l'Académie nationale de médecine en 1928[3].
Protestant, il siège au conseil presbytéral de l'Église réformée de Toulouse après 1898[2].
Républicain, de gauche, avant la Première Guerre mondiale, ce protestant devient royaliste et rejoint l'Action française de Charles Maurras. Son adhésion au nationalisme royaliste d'extrême droite est publique à partir de 1929[4]. C'est surtout à partir de 1934[5] qu'il se met à militer pour l'Action française, présidant un banquet de médecins membres et sympathisants[6] et donnant des conférences[7]. Il préside à partir de 1935 les comités royalistes de Haute-Garonne[8] ainsi que la section toulousaine du Cercle Fustel de Coulanges (ou bien vice-président ?)[9], pour lequel il donne une conférence en 1934[10].
Il se retire au château de Thoré, à Aussillon, et meurt le dans cette commune[2]. Il est le père de Frédéric (auteur d'une thèse de doctorat en droit et directeur du service juridique d'une compagnie pétrolière) et Lucien Abelous (peintre)[2].
[Kirschleger 2015] Pierre-Yves Kirschleger, « Abelous Jacques Émile », dans Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. I, Paris, Éditions de Paris-Max Chaleil, (ISBN978-2-8462-1190-1), p. 7.