Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière
Jacques Marguerite Pilotte de La Barollière, seigneur du fief de Molveaux[1], né le à Lunéville (duché de Lorraine) et mort le à Nîmes (Gard), est un général français de la Révolution et de l’Empire. BiographieEn 1757, Jacques Pilotte est nommé exempt des gardes du corps de Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine[2]. En 1760, il est admis à l'école des cadets gentilshommes de Lunéville. Un an plus tard, il rejoint le régiment de Navarre au sein duquel il participe à la campagne d'Allemagne lors de la guerre de Sept Ans. Il est sous-lieutenant au régiment de la marine en 1763[2]. En 1770, il est nommé capitaine commandant d'un escadron au régiment de Mestre de Camp, général des Dragons. Il est nommé lieutenant-colonel (1788)[2] des chasseurs à cheval de Lorraine[1], régiment dont il prend le commandement en juillet 1791 avant d'être nommé maréchal de camp en 1792 à l'Armée du Centre. Le 20 septembre 1792, il est aux côtés de Charles François Dumouriez à la bataille de Valmy avant de participer à la tête des troupes légères aux combats de l'armée de la Moselle. En 1793, il est nommé Général de division[2]. Après avoir servi lors de la Guerre de Vendée, où il fut battu le 18 juillet 1793 et destitué après la Bataille de Vihiers, puis renvoyé de nouveau dans l'Ouest, en 1795. Arrivé à Laval en vendémiaire an IV, il sut[3] se concilier la confiance de la troupe et l'estime des citoyens, par sa bonne volonté et son discernement. C'était, ajoutent-ils, un officier précieux pour le pays et un de ceux qui convenaient le mieux à la guerre dont il était chargé[4]. Ce portrait flatteur et les éloges de Claude-Augustin Tercier ne concordent pas avec l'appréciation de Léon de la Sicotière[5]. Il est à Laval en 1795 et 1796 où il achète nationalement la Fleurettière de Grenoux en 1793, et vend en 1802 le Petit-Aligné, étant à Nîmes[6]. Titres, honneurs et décorations
Armoiries
Famille et descendanceMalgré ses deux mariages et ses 7 enfants[10], un seul lui survivra, Justin-Adolphe Pilotte de la Barollière, qui décèdera sans postérité[2]. Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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