Jacques Verdier naît et passe sa jeunesse à Saint-Gaudens. Il perd son père jeune et a évoqué cette disparition, sous les traits du personnage de Pierre, dans son roman Soleil amer. Il joue au rugby à XV au Stade saint-gaudinois au poste de troisième ligne. Cela ne l'empèche pas de suivre, jeune supporteur, l'épopée du Racing Club Saint Gaudens XIII, champion de France 1970, dans les rangs duquel évolue son idole Henri Marracq et ses camarades Biffi, Molinier, Marsolan, grandes vedettes de l'époque. Il quitte ensuite Saint-Gaudens pour faire des études de Lettres à Toulouse[2].
En 1980, il devient journaliste au sein de la rédaction du Midi olympique[3]. En 1997, il prend la rédaction en chef du journal, succédant à Henri Nayrou, puis devient directeur de la rédaction et directeur délégué[4]. De 2003 à 2017, il est consultant sur l'antenne de RMC. Il participe tous les jeudis et vendredis soirs au Moscato Show et intervient également sur l'antenne le dimanche après-midi. Le , il prend sa retraite professionnelle[3].
À partir de 1997, il devient également romancier[2]. Il tient aussi une chronique littéraire, tous les dimanches, dans les colonnes de La Dépêche du Midi et une chronique sportive, tous les lundis, dans les colonnes du Midi olympique. Son dernier livre, Pyrénées vagabondes, aux éditions Privat, est sorti en librairie en 2018.
Il décède brutalement le en faisant son footing[5].
Œuvre
Ouvrages sur le rugby
Herrero, le rugby dans la peau, éditions du Soleil, , 182 p. (ISBN2-87764-518-5)