Pompier de profession, Jan van der Heyden, perfectionna le tuyau à incendie en 1672 avec l’aide de son frère Nicolas, un ingénieur en hydraulique. Il modifie la conception des véhicules chargés de lutter contre le feu, réorganise en 1685 les brigades des volontaires du feu et écrit et illustre le premier manuel de lutte contre les incendies (Brandspuiten-boek). Un projet très élaboré d’éclairage des rues d’Amsterdam (de 1669 jusqu’en 1840) est conçu et mis en place par Van der Heyden. Ce sera un modèle pour de nombreuses autres villes.
Comme peintre
Il est spécialiste d'un genre nouveau, le paysage urbain, et mit son talent de dessinateur industriel au service des vues architecturales, réelles ou imaginaires qu'il peignit. Il prenait en compte, les moindres détails[1]. Il dépeint une cité calme, prospère, propre, délaissant volontairement tout ce qui pourrait nuire à cette harmonie[2]. Son souci du détail va jusqu'à une forme d'hyperréalisme . Nulle sécheresse pourtant dans cette extrême précision, grâce au jeu subtil de la lumière[3].
Œuvres
Peintures
Vue de la Westerkerk, Amsterdam, (1660), huile sur chêne, 91 × 114 cm, National Gallery, Londres[4]
L'Église des Jésuites de St André de Düsseldorf[2], (1666), huile sur bois, 51 × 57 cm, Collection privée, Vente Sotheby's 1997[5]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Representation de feu, qui se prit le 12 janvier 1684, a une maison du Leidse Graft, dans le tems d'une tres grande gelée: et de la maniere dont on l'êteignit, eau-forte (ap. 1690, Rijksmuseum Amsterdam).
Incendie de l'ancien hôtel de ville d'Amsterdam, gravure sur acier (c. 1690, National Gallery of Art).
Incendie sur Elandsgracht, dessin (c. 1679 - 1690, Rijksmuseum Amsterdam).