À la fin janvier, une amnistie totale est déclarée en Bolivie. Le président Banzer compte ainsi gagner les élections.
7 janvier : Après que le quotidien Ettela'at a publié un article notoirement diffamatoire envers la personne de l'ayatollah Khomeini (l'accusant d'avoir été un espion britannique, un débauché et un poète érotique soufi), écrit sous pseudonyme par un agent du gouvernement d'Amouzegar, les bazaars et séminaires religieux de la ville sainte de Qom ferment pour demander des excuses. Par ailleurs, quatre-mille étudiants en théologie, ainsi que des personnes sympathiques à leur cause, prennent d'assaut les rues de la ville aux cris de « Nous ne voulons pas du gouvernement de Yazid », « Nous voulons notre constitution » et « Nous exigeons le retour de l'ayatollah Khomeini ». S'ensuivent des affrontements avec la police qui font 2 morts selon les chiffres gouvernementaux ou 70 morts et plus de 500 blessés selon ceux de l'opposition[1].
Jimmy Carter présente un projet de budget en déficit de 66 milliards de dollars au début 1978 qu’il corrige trois mois plus tard en proposant aux syndicats et aux hommes d’affaires des plafonds volontaires sur les hausses des prix et des salaires. La politique de Carter encourage les créations d’emplois (10 millions d’emplois créés de 1976 à 1980) mais est une provocation pour les alliés qui continuent à imposer des programmes d’austérité et tolèrent de moins en moins la chute du dollar et les pressions inflationnistes qui en résultent. Dès novembre, l’Administration décrète des mesures (hausse des taux d’intérêts) pour empêcher le dollar de s’effondrer[3].