Le jardin national d'Athènes (en grec moderne : Εθνικός Κήπος), également appelé le jardin Amalia[1], auparavant connu sous le nom de jardin royal d'Athènes, est un parc public de 15,4 ha[2] situé au cœur de la capitale grecque.
Conçu entre 1838 et 1840 à l'instigation de la reine Amalia d'Oldenbourg, épouse du roi Othon Ier de Grèce, le jardin est créé par le botaniste prussienCarl Friedrich Schmidt.15 000 variétés animales et végétales sont alors importées, notamment de Milan[2] mais beaucoup disparaissent dans les mois qui suivent à cause de la sécheresse.
En conséquence en 1840 une replantation est confiée à un paysagiste français méconnu, Louis Pierre Bareaud (1803 - 1888)[3], qui pour cela fut décoré de l'Ordre royal du Sauveur et dont une des allées du jardin porte le nom; en vingt ans il y aménagera un jardin de style anglais et fait planter « 15 000 espèces provenant de Gênes et de l'île grecque d'Eubée » ; à la suite de son voyage dans ce pays en 1854, Edmond About y fera référence dans son livre La Grèce contemporaine[4].
Avec l'instauration de la République en 1974, le jardin royal devient jardin national. Désormais ouvert entièrement au public, il abrite un petit zoo, un musée botanique, une bibliothèque pour enfants et diverses installations.
↑(el) Aléxandros Papageorgíou-Venetás, Η Αθήνα του Μεσοπολέμου μέσα από τις Μέρες του Γιώργου Σεφέρη: μία διερευνητική ανάγνωση [« L'Athènes de l'entre-deux-guerres à l'époque de George Séféris : une lecture exploratoire »], Athènes, Ikaros, , 241 p. (ISBN978-960-8399-30-3, lire en ligne), p. 183.
↑(en) Mános Bíris, Neoclassical Architecture in Greece, Los Angeles, Getty Publications, , 312 p. (ISBN978-0-89236-775-7, lire en ligne), p. 148.
↑François Loyer, « Du rêve à la réalité », dans L’architecture de la Grèce au XIXe siècle (1821-1912), École française d’Athènes, coll. « Mondes méditerranéens et balkaniques (MMB) », , 361 p. (ISBN978-2-86958-364-1, lire en ligne), p. 35–82.
↑(en) Sevasti Trubeta, Physical Anthropology, Race and Eugenics in Greece (1880s–1970s), Leyde, Éditions Brill, , 354 p. (ISBN978-90-04-25767-2, lire en ligne), p. 58.