Fils de Laurent Dureau, capitaine de cavalerie au Fort Dauphin et habitant de Ouanaminthe (Saint Domingue), et d'Elisabeth Sauvage, il épouse Elisabeth-Renée Maignon, née aussi à Saint-Domingue.
En 1783, il est écuyer secrétaire du roi quand il assiste au mariage de sa nièce Marie Joséphine Catherine Collet, fille d'Elisabeth Dureau et de Claude Collet, conseiller honoraire du conseil supérieur au Cap Français, avec le comte Alexandre de Damas[1].
Un homme de lettres
Il vient étudier à Paris. Possesseur d'une brillante fortune, il se consacre tout entier aux lettres et fait de sa maison le rendez-vous des écrivains les plus distingués.
Il débute par la traduction des Bienfaits de Sénèque en 1776[2]. Il donna en 1793 une traduction de Tacite, qui fit sa réputation (réimprimée en 1808 et 1816), et laissa une traduction de Salluste, qui parut en 1808.
Il avait entrepris la traduction de Tite-Live : cette traduction complétée par son fils et par M. Noël, a été publiée de 1810 à 1815 en 15 volumes in-8. Sa traduction de Tacite a passé selon le Dictionnaire Bouillet pour la meilleure jusqu'à la publication de celle de Jean Louis Burnouf.
Dureau de la Malle meurt le . Probablement enterré dans un premier temps au cimetière du Père-Lachaise (bosquet Delille, division 11)[3], sa dépouille est ensuite déplacée au cimetière de Mauves-sur-Huisne[4].
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