Jean-Baptiste VermayJean-Baptiste Vermay
Jean-Baptiste Vermay, né le à Tournan-en-Brie et décédé le à La Havane, est un peintre, un scénographe et un architecte français. BiographieJean-Baptiste Vermay est né le à Tournan-en-Brie. En 1797, il part à Paris, pour étudier dans l'atelier de Jacques-Louis David. On dit parfois que c'était un esprit tourmenté, des rapports de son passage comme élève à l'atelier de David le décrivent comme « très indiscipliné »[1]. En 1808, il peint Marie Stuart, reine d’Écosse, recevant sa sentence de mort que vient de ratifier le Parlement. À la chute de Napoléon Ier, il est forcé à l'exil. La légende raconte que l'évêque Espada (1756-1832) avait demandé à son ami, le peintre espagnol Francisco de Goya, de lui recommander un artiste pour restaurer les fresques de la cathédrale de La Havane. Goya aurait proposé Vermay. Mais la réalité est que Vermay est arrivé à la fin 1815 après avoir fui de France à la chute de Napoléon Ier, son mécène[1]. Il arrive donc en 1815 à La Havane à Cuba. Très bien accueilli par l’évêque Espada, il décore de nombreuses églises. Son œuvre la plus connue de la période est l'ensemble qui décore les murs du Templete, monument rappelant la fondation de la ville de La Havane (Plaza de Armas, dans la vieille ville). Il devient le premier directeur de l'Académie nationale des Beaux-Arts San Alejandro en 1818, la deuxième plus ancienne d'Amérique du Sud. J-B Vermay meurt le à La Havane du choléra. Il avait pour condisciple et ami le peintre français Joseph Leclerc de Baumé (1792-1852), installé comme lui à La Havane[2]. Œuvres
Vermay peint, en 1826, dans ses toiles La première messe et Le premier conseil municipal, la naissance et la fondation de La Havane et de la nation cubaine. Ces deux tableaux sont conservés dans un petit temple, « El Templete », construit à La Havane pour commémorer la naissance de la ville et est à présent étape obligée des circuits touristiques[1].
Iconographie
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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