Le règne de Jean-Georges II est marqué par la reconstruction économique de la Saxe après la guerre de Trente Ans. Il a établi des industries nouvelles et des manufactures, comme la production de charbon, la
filière textile et les verreries. Il promeut l'extraction des minerais d'argent dans les Monts métallifères et a accueilli des réfugiés protestants originaires du royaume de Bohême. L'électeur favorise particulièrement les arts et fut un grand mécène de la chapelle de cour (Hofkapelle) de Dresde.
La prospérité et le pouvoir de l'électeur se reflétaient dans l'exubérance de la cour qui a impressionnée notamment son petit-fils Frédéric-Auguste, mais comporterait de mobiliser des sommes énormes. Confrontée à la perspective d'une banqueroute nationale, la Saxe est devenu de plus en plus dépendant financièrement de la France. Jusqu'à la fin de son règne, l'électeur a besoin du soutien des aristocrates. Dans les domaines économiques qu'en matière de politique étrangère, il reste inférieur à son rival, le « Grand Électeur » Frédéric-Guillaume Ier de Brandebourg.